Journée des extrêmes aujourd’hui, avec un départ assez matinal vers Simatai, la partie la plus éloignée (et encore relativement authentique) de la Grande muraille. Forcément, comme ce n’est pas une destination touristique aussi courue que les pans de Badaling notamment, un peu galère pour y aller : 1h15 de bus puis taxi officieux à prix d’or, mais sans alternative, pendant encore 1h.

Une fois arrivé, dans un environnement végétal rappelant un peu les Hautes-Alpes, on ressent un frisson à voir se dresser cette barrière de pierre et ces tours sur la crète à perte de vue : “Qui n’es pas monté sur la Grande muraille n’est pas un homme”, disait le Grand timonnier. On opte courageusement pour le chemin pédestre, plutôt que les cabines qui zappent les 3/4 (de loin les plus ardus) du chemin. De plus, le chemin d’accès se sépare entre des branche est et ouest, et on opte pour la 1e, bien plus escarpée, avec des sections semblant faire dans les 30 degrés.

Forcément, dans ces conditions, on ne croise pas beaucoup de monde, et cela fait un bien fou de recracher enfin l’incroyable pollution atmosphérique de Pékin ! De tour en tour, on finit pas arriver au point culminant de la vallée au bout de 2h (enfin, pas vraiment : sur les 16 tours marquant cette voie est, les 4 dernières ne sont pas accessibles, car le mur n’y a pas été consolidé). Le panorama y est assez fantastique, avec la muraille serpentant de part et d’autre sur les crètes.

La redescente est à peine moins longue, du fait des marches de hauteur et de largeur extrêment diverses ; à se demander comment des chevaux ou des hommes en armure pouvaient y courir ?! Le temps de reprendre le taxi puis le bus, on est de retour à Pékin vers 18h30.

La faim se fait cette fois-ci violemment sentir, car avec l’altitude rencontrée et l’effort fourni, on n’est pas loin de l’évanouissement dans le métro. On s’offre donc pour le dîner une très bonne table de Pékin, le resto chinois du Peninsula (petite soeur infiniment plus belle de celui de Hong Kong, et à la gallerie marchande incroyablement luxueuse : Calvin Klein y fait Emmaus !). Au menu, croûte de porc caramélisée, riz grillé à l’abalone et aux fruits de mer, crème d’amandes et thé au jasmin. Miam !

Posted by Wordmobi

Répondre