Posts Tagged “taxi”

Comme attendu, difficile départ de Haifa en ce jour doublement férié (shabbat et Sukot). Au départ de l’hotel, on trouve un minibus remplaçant les bus municipaux, qui nous confirme les dires de l’hotel, à savoir que les taxis collectifs normalement utilisés pour les liaisons inter-villes durant shabbat ne sont pas non plus actifs aujourd’hui. Du coup, on s’accorde avec le conducteur pour lui payer (au prix fort) l’ensemble des places, et direction Tel Aviv (note pour la prochaine fois : ne plus prévoir de trajets interurbains durant les jours fériés).

L’opération a au moins le mérite de nous amener assez tôt à Tel Aviv, et on est vite parti sur le front de mer en direction de Jaffa, qui touche le sud de la ville et en constitue le quartier d’artistes et bohème. On découvre sur le chemin l’ambassade de France, dont la localisation (à environ 8 mètres du sable blanc de la principale plage de la ville) ne doit guère aider à la productivité…

On découvre en Jaffa une ville aux vieilles pierres (plus de 4000 ans pour certaines, dont des vestiges égyptiens) cuisant au soleil. Après un excellent déjeuner turc, visite de la splendide église St Pierre. Elle ne paie pas de mine depuis l’extérieur, mais respire la splendeur à l’intérieur ((une sérieuse candidate aux top 3 de mes églises préférées)).

De retour à l’hôtel vers 16h30, il reste juste le temps d’aller piquer une tête dans la Méditerranée avant le coucher du soleil. Après une balade apéritive, casse croute typique (hummus, pita et pastrami, arrosés de bière Maccabee) pour le dernier repas. Demain, encore une matinée (messe à St Pierre puis plage), et ce sera le retour vers Bombay.

Prochaine destination : sans doute la Birmanie, mais pas avant janvier (peut-être un WE à Singapour d’ici là). A bientôt pour la reprise des billets habituels !

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On croit se réveiller tardivement, mais heureusement, on passe aujourd’hui à l’heure d’hiver. Après un bon petit déj (éviter cependant le champagne vue la chaleur), on essaie d’aller au Mont du Temple. Raté, les autorités musulmanes (“those crazy arabs” dixit le jeune gars des jeunesses sionistes qui gardent l’entrée, afin de s’assurer qu’aucun juif n’y monte, au risque de lancer une nouvelle intifada) ont décidé de le fermer avec 24h d’avance sur Kippour.

On prend donc un taxi pour aller au ménorial Yad Vashem, à l’autre bout de la ville (et les taxis sont vraiment durs en affaire, pas moyen de les faire baisser de plus de 10 shekels). Arrivés sur place, nouvelle déception : le site qui était censé être ouvert aujourd’hui affiche portes closes, sans doute du fait d’être pris entre le Shabbat qui finissait hier soit à 18h et Kippour qui commence aujourd’hui à 17h.

Le chauffeur, futé, me propose un tour à Bethlehem, initialement prévu pour mardi. Le prix affiché est près de 60% au-dessus de celui annoncé par le Lonely, mais on n’a pas trop envie de pinailler, sinon on ne va rien faire de la journée.

Départ donc dans des décors très arides, mettant d’autant plus en valeur, si l’on peut dire, le mur de séparation qu’on voit courir tout au long du trajet. Le passage du check point ente Israel et la Cisjordanie se fait sans souci dans ce sens là.

On craint un peu l’arnaque en arrivant à Bethlehem car un premier puis un 2e guide montent dans la voiture. A l’église de la Nativité, le guide catholique ((60% de la population de la ville, contre 40% de musulmans)) nous accompagne à l’intérieur. La partie principale de l’église est orthodoxe, juste au-dessus de la grotte de la nativité. Dans une chapelle sur le coté a lieu une messe selon le rite arménien, avec des chants absolument magnifiques.

On est alors content d’avoir le guide, car celui-ci connait bien le policier palestinien qui garde l’entrée de la grotte, et il arrive à nous y faire descendre pour quelques minutes de recueillement, au grand dam des hordes russes qui doivent attendre la fin des différentes cérémonies. Là encore, un beau moment d’émotion, même si on s’imaginait un lieu un peu plus sobre (on voit que le goût de la mise en scène orthodoxe est passé par là, avec une grande étoile en argent à 14 branches incrustée en bas d’un autel tout en marbre).

On se rend alors dans le cloitre catholique, pour entendre la fin de la messe (en arabe, et on est donc un peu perdu). Comme attendu, c’est ensuite le traditionnel passage par la boutique de souvenirs du cousin du chauffeur, avec force verres de thé à la menthe mais sans trop pousser à l’achat. Sur le chemin du retour, arrêt au bord du mur de séparation, à vue de nez aussi haut que le mur des lamentations, mais avec beaucoup plus de tags (y compris “nous sommes tous palestiniens” écrit en français). Le passage du check point est plus impressionnant dans ce sens là, mais on passe sans avoir à sortir le passeport.

De retour à Jérusalem, déjeuner dans un des rares resto qui n’a pas déjà fermé (mais qui en profite pour gonfler l’addition, déjà salée de par sa localisation au Cardo, le point de séparation des 4 quartiers de la vieille ville), puis tentative de visite des sites au sud (tombes du roi David et d’Oskar Schindler). Là aussi, chou blanc, les sites juifs ont encore fait le pont entre Shabbat et Kippour tandis que les sites chrétiens sont fermés.

On revient donc tranquillement vers l’hotel, en passant par les différents quartiers de la vieille ville, désormais désertée, à part par les juifs orthodoxes se rendant au mur des lamentations et les para militaires israéliens.

Une journée pas vraiment telle que programmée initialement et soft donc, mais qui permet de récupérer avant la grande ballade pédestre (car ce devrait être ville morte demain) au Mont des Oliviers, et en espérant que Yadvashem et l’Esplanade des mosquées seront à nouveau accessibles mardi, dernier jour à Jérusalem.

PS de 19h : finalement, on n’a pas pu résister à l’envie de ressortir, le jour déclinant était vraiment trop beau ! Les pas devaient nous diriger vers la ville nouvelle, mais on est finalement retourné dans le quartier juif de la vieille ville… et bien nous en a pris !

Depuis l’esplanade surplombant le mur, le spectacle est magique : les minarets de Jérusalem est et du mont du temple sont illuminés ainsi que le mur, et on entend en quadiphonie se mêler les appels à la prière des muezin de la mosquée Al-Aqsa et de celle du Mont du rocher à droite et à gauche, tandis que les mélopées hébraïques se mêlent par devant (groupes de prières du mur) et derrière (groupe Wohl d’étude de la Torah). Un spectacle fantastique à la fois pour les yeux et les oreilles, et qui nous fait vraiment l’impression d’être au centre de l’humanité !

Le retour par les ruelles de la vieille ville maintenant totalement désertes indique un renforcement des mesures de sécurité, les patrouilles évoluant désormais par six.

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Après un bon petit déj yiddish, un tour matinal sur la plage, et on part au Tel Aviv Museum of Art. Une belle disposition, et des artistes locaux fortement influencés par les impressionistes. Ces derniers (et d’autres) sont d’ailleurs très bien représentés au travers des quelques collections privées exposées : Picasso, Monnet, Pissaro, Dufy, Dega ou encore Renoir sont au rendez-vous.

On récupère les bagages à l’hotel et direction la gare routière pour récupérer un sheirut, l’un de ces taxis collectifs qui sont le seul mode de transport en commun durant Shabbat. Une heure plus tard, nous voilà à l’American Colony Hotel de Jérusalem.

L’arrivée sur la ville trois fois sainte ne paye pad de mine, mais l’hotel, situé à Jerusalem Est, est chargé d’histoire, puisqu’il accueille les diplomates et journalistes de passage. On part rapidement vers la porte de Damas, au nord de la vieille ville, donnant sur le quartier musulman. Une bonne idée d’avoir acheté un très grand angle, car les rues sont étroites. Après un passage le long des batiments du patriarchat latin, on arrive à la tour de David, la principale entrée, à l’ouest de la vieille ville.

L’ambiance est plutot calme en ce jour férié pour l’une des trois religions se partageant la ville. Les ruelles sont semi-couvertes, étroites et bordées d’échoppes notamment touristiques (aux articles d’un goût et/ou d’une qualité souvent douteux).

Un peu par hasard, on arrive devant l’Eglise du Saint Sepulcre. C’est l’heure à laquelle l’une des communautés (les Coptes) doit laisser la place aux cérémonies d’une autre (apparemment, les Druzes). En tan que “simple” Catholique, pas moyen de rentrer pour l’instant, et on se dirige donc vers le quartier juif.

Les controles à l’arrivée au Mur des Lamentations sont eux aussi moins stricts que je ne pensais, même si on passe par un détecteur de métaux ((dont il est précisé que “les grands rabbins de la ville ont confirmé que l’activation n’est pas incompatible avec le Shabbat”)). On est assez étonné de constater la largeur relativement faible du mur, toutefois très haut. La section des hommes, qui représente les 3/4 du mur, doit faire 30m tout au plus, avec les orthodoxes regroupés dans le coin gauche. Même si peu de personnes prient, la charge émotionnelle du lieu, avec tous ces petits papiers dans les interstices de la roche, est très forte.

Retour au Saint Sepulcre, maintenant aisément accessible, sauf la chapelle principale, trustée par les Druzes. Là aussi, beaucoup d’émotion à toucher la pierre tombale du Christ et à prier dans cette église aux multiples recoins, chacun à la signification plus ou moins grande pour chacune des communautés (les russes et les éthiopiens sont les plus représentés parmi les visiteurs).

On retourne au mur des lamentations pour la prière de rupture du Shabbat : beaucoup de juifs orthodoxes dans des habits magnifiques, des femmes à l’air austère, des enfants jouant au milieu des militaires ((qui se livrent à un exercice quelque peu dérangeant, en faisant mine de tirer vers l’Esplanade des Mosquées…)).

Retour à l’hotel pour une bonne bière Taybeh, au son de l’appel du muezin, en vue de la visite de la ville nouvelle et des musées juifs demain !

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Arrivée à l’heure en Terre Sainte malgré un départ en retard d’une heure de Bombay ((on aurait presque pu avoir une vraie nuit)). A noter le service le plus je m’en foutiste qu’on puisse imaginer sur Turkish Airlines, mais heureusement un appareil plein au tiers seulement, tant entre Bombay et Istanbul qu’Istanbul et Tel Aviv, ce qui laisse plein de place.

On craignait un peu l’ambiance “tout sécuritaire” à l’aéroport, surtout à 3 jours de Yom Kippour mais il n’en est rien. La douane se passe rapidement, avec tampon sur feuille séparée qui est reprise juste après. On arrive 30 minutes plus tard à Tel Aviv après un trajet en bus avec pas mal de militaires. Encore 15 minutes de taxi (pas donnés par rapport à Bombay) et on arrive au boutique hotel en bord de marina.

Il est 16h30, les boutiques commencent à fermer pour le Shabbat. On a tout de même le temps de faire un tour sur le front de mer, avec des plages aux profils très différents (celle des vieilles russes, celle des militaires, celle des ados, celle des ultra-orthodoxes…). Après quelque photos de batiments Bauhaus (qui ont permis à la ville, à l’atmosphère très sympa mais au charme limité, d’être inscrite au patrimoine Unesco), on file vers le quartier yéménite pour flaner dans le marché qui se ferme.

Remontée par le monument en mémoire de Rabbin, et il est presque l’heure de diner. Après vérification, un super resto yiddish annoncé dans le Lonely comme fermé est en fait ouvert : on fait donc la totale, gefilte fish, goulash et légumes bouillis. Plus de place pour le strudel aux pommes en revanche…

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BHATINDA (Punjab) – En cette période de crise, tout est bon parmi les petits métiers pour récupérer les clients. Harpeet Dev, chauffeur de taxi, l’a bien compris : il circule depuis tout juste deux ans en marche arrière, grâce à une boite de vitesse modifiée, et son taxi ne désemplit pas. Pas fou : le compteur ne marche pas à l’envers, lui…

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Journée des extrêmes aujourd’hui, avec un départ assez matinal vers Simatai, la partie la plus éloignée (et encore relativement authentique) de la Grande muraille. Forcément, comme ce n’est pas une destination touristique aussi courue que les pans de Badaling notamment, un peu galère pour y aller : 1h15 de bus puis taxi officieux à prix d’or, mais sans alternative, pendant encore 1h.

Une fois arrivé, dans un environnement végétal rappelant un peu les Hautes-Alpes, on ressent un frisson à voir se dresser cette barrière de pierre et ces tours sur la crète à perte de vue : “Qui n’es pas monté sur la Grande muraille n’est pas un homme”, disait le Grand timonnier. On opte courageusement pour le chemin pédestre, plutôt que les cabines qui zappent les 3/4 (de loin les plus ardus) du chemin. De plus, le chemin d’accès se sépare entre des branche est et ouest, et on opte pour la 1e, bien plus escarpée, avec des sections semblant faire dans les 30 degrés.

Forcément, dans ces conditions, on ne croise pas beaucoup de monde, et cela fait un bien fou de recracher enfin l’incroyable pollution atmosphérique de Pékin ! De tour en tour, on finit pas arriver au point culminant de la vallée au bout de 2h (enfin, pas vraiment : sur les 16 tours marquant cette voie est, les 4 dernières ne sont pas accessibles, car le mur n’y a pas été consolidé). Le panorama y est assez fantastique, avec la muraille serpentant de part et d’autre sur les crètes.

La redescente est à peine moins longue, du fait des marches de hauteur et de largeur extrêment diverses ; à se demander comment des chevaux ou des hommes en armure pouvaient y courir ?! Le temps de reprendre le taxi puis le bus, on est de retour à Pékin vers 18h30.

La faim se fait cette fois-ci violemment sentir, car avec l’altitude rencontrée et l’effort fourni, on n’est pas loin de l’évanouissement dans le métro. On s’offre donc pour le dîner une très bonne table de Pékin, le resto chinois du Peninsula (petite soeur infiniment plus belle de celui de Hong Kong, et à la gallerie marchande incroyablement luxueuse : Calvin Klein y fait Emmaus !). Au menu, croûte de porc caramélisée, riz grillé à l’abalone et aux fruits de mer, crème d’amandes et thé au jasmin. Miam !

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PATHARDI (Maharashtra) – La foire aux ânes annuelle de la ville vient d’établir deux nouveaux records : le plus grand nombre d’animaux vendus (2000), et pour le tarif moyen le plus élevé (de 7000 à 15 000 roupies, soit en moyenne 50% de plus que l’année dernière).

Principale raison de cet engouement : le manque d’énergie dans l’Etat pour mettre en action les moyens de transport classiques. Les autorités ont d’ailleurs déjà averti que les ânes transformés en taxis devraient être repeints en jaune et noir et avoir un compteur aux normes greffé dans l’oreille gauche.

Taxi

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Comment reconnaître un taximan nouvellement arrivé de son Bihar natal ? :

  • il s’est fait refiler un taxi qui a visiblement plus que les 25 ans d’âge limite pour circuler ;
  • il ne sait pas, depuis Nariman Point, aller à Breach Candy (pour nos amis parisiens, cela reviendrait en gros à aller de la Place de la Madeleine à Saint Germain des Prés ;
  • il ne klaxonne pas une seule fois de tout le trajet ;
  • il grille en toute innocence une queue de 200 voitures en allant tout droit puis en tournant au dernier moment ;
  • il dit “Now left, Sir ?”, “Sidha, Sir ?” et conduit tout doucement au lieu d’accélérer sur les nids de poule ;
  • il rend la monnaie à la roupie près

On devrait en changer plus souvent…

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LUCKNOW – Cinq étudiants de la GRM Senior Secondary School viennent d’être sélectionnés pour participer à un concours de science national. Leur trouvaille : un pesticide produit uniquement à partir d’éléments naturels. Ceux-ci incluent notamment des oignons, de l’ail et des piments verts. Et, précise le responsable du projet, Saheli Gupta, “la sueur de mon papa. Il est chauffeur de taxi”.

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BOMBAY – Le vol IC 612 d’Air India de ce matin avait eu un vol sans problème entre Dubaï et Jaipur. Mais après ce vol de nuit, les pilotes étaient fort fatigués. Ayant repris le manche pour rejoindre Bombay, ils se sont un tout petit peu assoupis à mi-chemin.

Ce n’est qu’en voyant qu’ils avaient dépassé Bombay et faisaient route vers Goa que les contrôleurs aériens de la ville ont réagi, hurlant dans les micros afin de réveiller les deux pilotes. Et leur demander de refermer également les fenêtres, par lesquelles ils avaient laisser dépasser leurs pieds comme tout bon chauffeur de taxi en pleine sieste.

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