Archives pour la catégorie “Chine”

Chine

Près de 500 mails en revenant au boulot… Pour faire vite :

  • Les photos arrivent doucement sur la galerie ; malheureusement pas mal de déchet en raison des conditions d’éclairage souvent pourries dans les musées (la lumière tamisée, c’est bien ; la lumière inexistante, déjà moins) et dans les grandes villes (c’est fou comme le SO2 diffracte bien la lumière…) ;
  • Barre des 70 000 visiteurs passée ce matin… merci ! ;
  • On réfléchit déjà aux prochaines vacances, qui pour des raisons d’agenda professionnel chargé en fin d’année risquent d’être assez concentrées sur l’été (encore sept semaines à prendre !) ; a priori, pour fin juin, on s’oriente vers ça :

Ladakh

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Journée d’expériences intenses et intéressantes pour cette fin de voyage en Chine continentale. On commence assez tôt en se dirigeant dès 8h15 vers le mémorial de Mao, en plein milieu de la place Tiananmen. Celui-ci n’est ouvert que 4 matinées et 2 (petites) après-midi par semaine, et il y a donc déjà foule quand on arrive (à vue de truffe, 3 à 4000 personnes, surtout des groupes). La file avance bien mais tout de même, attendre une heure ou plus ne semble pas optimal vu le programme restant. On passe donc de l’autre côté de la place et derrière le Palais du temple pour aller jeter un coup d’oeil au National Center for Performing Arts. S’il a le même nom qu’à Bombay, son gabarit n’est pas vraiment le même : ce demi-oeuf verre et argent est franchement très réussi ! On voulait enchainer sur les installations olympiques mais celles-ci sont malheureusement trop loin et mal déservies en métro.

Poursuivant au sud-ouest de la Cité interdite, arrivée au White cloud temple. Cet très grand complexe taoïste offre une multitude de salles invitant les fidèles à déposer trois batons d’encens (qui seront brulés en vrac dans la cour par les moines) au dieu de leur choix, souvent des avatars de mêmes divinités. Celles-ci ayant des dates de naissance différentes, c’est naturellement devant le hall du dieu dont on fête “l’anniversaire” que la foule est la plus nombreuse. De façon générale, entre les temples bouddhistes et taoïstes, je ne m’attendais pas à trouver à chaque fois autant de fidèles.

On continue ensuite à l’autre bout de la ville avec un autre temple taoïste, baptisé Dongye. Celui-ci présente la particularité de propose une bonne cinquantaine de salles de prières dédiées à des causes très différentes et précises : démons de la forêt, lutte contre le vice, morts violentes non-méritées, sagesse dans la vieillesse… A chaque fois, les statues incarnent vraiment la scène : très rigolo, on se prend à essayer de deviner l’objet de chaque salle d’après elles avant de lire la plaque (“gagné, celui-là, c’est pour avoir des enfamts sages !”). Par ailleurs, les halls de divinités plus classiques sont absolument magnifiques.

On poursuit 200m plus loin par une expérience rigolote : au fin fond d’une impasse de Sanlitun, le quartier des bars, se cache une double enseigne : Koryo Tours, fondé en 1993, et sa petite sœur Pyongyang Arts Studios. Le premier est la seule agence de voyage étrangère (fondée par deux Anglais) spécialisée dans les circuits en Corée du Nord, tandis que leur filiale d’art offre des “souvenirs” notamment artistiques : affiches de films (la plupart disponibles en français, comme en témoigne l’expo sur le sujet), cartes postales, ouvrages de Kim Il Sung et Kim Jong Il, pins, et même des cigarettes “made in DPRK” ! On discute un bon moment avec le boss, qui passe la moitié de son temps là-bas, et pour qui l’Inde parait finalement plus exotique ! En repartant, je constate avec amusement en laissant ma carte de visite dans le bocal que parmi les trois autres (i.e. surement passé quelques heures plus tôt) figure celle d’un collègue au Pakistan ! Le monde est vraiment petit…

A 15h, on a juste le temps de filer vers le musée impérial, au sud-est de la Cité interdite. Malheureusement, il est en réfection, et on finit donc plutôt l’après- midi dans un parc surplombant la Cité interdite et donnant une idée de son ampleur. Après un peu de shopping final, on sort pour un dernier repas qu’on cherche original. Après avoir halluciné hier sur les tarifs des nids d’oiseau et des nageoires de requin, on opte plutôt pour une cuisine terroir au restaurant Sichuan, une institution locale façon brasserie Lipp. On parvient à dégoter ce qui doit être le plat le plus bizarre de la carte :

  • faire boullir de l’eau ;
  • y ajouter quelques piments rouges bien secs et forts (compter 1 kilo par personne) ;
  • y ajouter 1/3 du volume en huile pimentée pour le goût ;
  • y jeter pêle-mêle gros morceaux d’anguille, tranches de foie de bœuf, morceaux de tripes de bœuf, champignons shitake et pousses de soja germées ;
  • ne laisser sur le feu que 30 secondes, il ne faut pas que ça cuise, c’est juste pour laisser le bouillon tout imprégner et blanchir ;
  • déguster avec une Tsingtao et un extincteur (neige carbonique) à côté !

Et voilà, demain, départ matinal pour Shenzhen, à la frontière avec Hong Kong (qu’on rejoindra en train de banlieue ; allez comprendre, le Pékin / HK est deux fois plus cher que le Pékin / Shenzhen). Il n’est pas certain qu’on puisse encore poster pour ces 30 dernières heures à HK, mais vous savez déjà tout !

Très saintes fêtes de Pâques et à lundi au bureau !

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Journée des extrêmes aujourd’hui, avec un départ assez matinal vers Simatai, la partie la plus éloignée (et encore relativement authentique) de la Grande muraille. Forcément, comme ce n’est pas une destination touristique aussi courue que les pans de Badaling notamment, un peu galère pour y aller : 1h15 de bus puis taxi officieux à prix d’or, mais sans alternative, pendant encore 1h.

Une fois arrivé, dans un environnement végétal rappelant un peu les Hautes-Alpes, on ressent un frisson à voir se dresser cette barrière de pierre et ces tours sur la crète à perte de vue : “Qui n’es pas monté sur la Grande muraille n’est pas un homme”, disait le Grand timonnier. On opte courageusement pour le chemin pédestre, plutôt que les cabines qui zappent les 3/4 (de loin les plus ardus) du chemin. De plus, le chemin d’accès se sépare entre des branche est et ouest, et on opte pour la 1e, bien plus escarpée, avec des sections semblant faire dans les 30 degrés.

Forcément, dans ces conditions, on ne croise pas beaucoup de monde, et cela fait un bien fou de recracher enfin l’incroyable pollution atmosphérique de Pékin ! De tour en tour, on finit pas arriver au point culminant de la vallée au bout de 2h (enfin, pas vraiment : sur les 16 tours marquant cette voie est, les 4 dernières ne sont pas accessibles, car le mur n’y a pas été consolidé). Le panorama y est assez fantastique, avec la muraille serpentant de part et d’autre sur les crètes.

La redescente est à peine moins longue, du fait des marches de hauteur et de largeur extrêment diverses ; à se demander comment des chevaux ou des hommes en armure pouvaient y courir ?! Le temps de reprendre le taxi puis le bus, on est de retour à Pékin vers 18h30.

La faim se fait cette fois-ci violemment sentir, car avec l’altitude rencontrée et l’effort fourni, on n’est pas loin de l’évanouissement dans le métro. On s’offre donc pour le dîner une très bonne table de Pékin, le resto chinois du Peninsula (petite soeur infiniment plus belle de celui de Hong Kong, et à la gallerie marchande incroyablement luxueuse : Calvin Klein y fait Emmaus !). Au menu, croûte de porc caramélisée, riz grillé à l’abalone et aux fruits de mer, crème d’amandes et thé au jasmin. Miam !

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Journée bien dense, profitant d’un temps radieux. On est dès l’ouverture devant les portes de la Cité interdite (et c’est tant mieux vue la foule à l’entrée quand on sort 4h30 plus tard). Le nom anglais du complexe semble mieux refléter la réalité car c’est bien d’une ville qu’il s’agit ; on parle tout de même de plus de 9000 salles ! Certes, un bon nombre sont plus des halls de passage que des palais à part entière, mais la foison des formes, des couleurs, des toits imbriqués, et des multiples objets de la vie quotidienne de la cour impériale sont un régal pour les yeux, bien loin de la place Tiananmen pourtant si proche. Une note tout particulière pour la collection de montres et horloges des empereurs, pas toujours de très bon goût mais souvent d’une sophistication assez bluffante (ainsi d’un automate qui chaque heure dessine des caractères chinois sur une feuille de papier).

Après cette longue exploration, on file, une fois encore sans manger, vers le nord de la ville, au Lama temple. Il s’agit du plus important complexe bouddhiste en dehors du Tibet, et la succession de petits halls dédiés au différents avatars de Bouddha est effectivement très jolie. Le clou étant un gigantesque Bouddha debout de 17m, taillé dans une seule pièce de bois de santal blanc.

On sort vers 3h, et il est donc encore possible de faire un dernier site, le parc du Temple céleste. C’est ici que les empereurs venaient effectuer les sacrifices nécessaires aux bonnes moissons notamment. Ce parc comporte ainsi plusieurs complexes de halls et temples aux formes et structures assez déroutantes car fondées sur la numérologie.

Alors qu’on finit tout juste de visiter le parc à l’heure de sa fermeture, la faim commence à se faire sentir (j’ai failli céder pour une brochette de scorpions, mais c’est quand même plus chaud que le fugu à Kyoto). On se rend donc vers 6h (via un passage par les galeries du Grand Hyatt, où la moitié des jeunes filles sont des professionnelles…) au resto de canard raté la veille. Après une petite demi-heure d’attente, la patience est récompensée : absolument fameux, et la peau grillée est à tomber ! On s’en refera surement un 2e avant de partir, mais il reste encore quelques grandes spécialités à goûter (notamment nid d’hirondelle et soupe de tortues).

Demain, départ normalement très matinal pour la Grande muraille, même si j’ignore encore sur quelle section (a priori la moins touristique parmi les trois plus accessibles en bus).

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Arrivée dans la capitale, dernière étape du voyage, vers 14h, après un vol plutôt agité (apparemment, les pilotes de Hunan airlines n’ont jamais appris à monter au-dessus des nuages). L’arrivée en ville étant rapide, on est opérationnel dès 15h30, ce qui semble essentiel dans cette ville où tous les musées, temples et autres monuments ferment à 16h30 !

On se rend donc rapidement sur la place Tiananmen, pour profiter de la vue depuis la Porte de la paix céleste, première des 3 portes menant à la Cité interdite, d’où a lieu la revue des troupes lors de la fête nationale et sur laquelle figure le fameux portrait géant de Mao. On effectue ensuite un tour complet de la place, ce qui prend tout de même 30 minutes sans se presser (relativement plus de touristes que dans les autres villes, surtout français). Je ne sais pas à quoi ressemble Pyongyang mais en matière d’architecture soviétique massive et austère, on est plutôt servi ! Impression désagréable cependant venant d’une ambiance incroyablement policée : tous les 15m au plus, on croise un militaire, un policier, un gardien plus ou moins assermenté ou encore un jeune du Parti en civil (mais aisément identifiable) et qui scrute, interpelle, fouille les sacs, canalise, suspecte… Assez vite énervant.

Après le retour à l’hôtel, on n’a comme bien souvent pas mangé depuis 24h (oui, je sais, pas bien) et départ vers 20h en direction du meilleur canard laqué de Pékin. C’était sans compter qu’une fois encore les Chinois mangent incroyablement tôt : le resto est ouvert de 11h à 13h et de 16h30 à 20h30… On se rabat donc vers le médiocre buffet de l’hôtel, en se promettant de mieux calculer son coup pour demain (Cité interdite le matin, parcs au sud de Tiananmen l’après-midi). Et vu qu’on va devoir se lever tôt, non mademoiselle, inutile de me suivre depuis le lobby jusqu’à la porte de ma chambre en disant “Ok ? Ok ?” (il faut gueuler un bon coup la 4e fois pour s’en débarasser) ; je préfère me bidonner devant la version française du journal de la chaîne d’Etat tout seul (ou comment apprendre plein de choses cool sur la Corée du nord par un Pujadas français de pacotille) !

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Pour cette dernière journée à Shanghai, on finit par le nord-est de la ville, à l’opposée des lieux si fréquentés la veille. Premier arrêt dans un temple bouddhiste encore très actif, où l’on peut notamment admirer un Bouddha assis de près de 2 métres de haut, dans une posture pleine de sérénité et taillé dans une seule pièce de jade… Très impressionnant !

On enchaîne avec une ancienne cité industrielle reconvertie en un ensemble d’une cinquantaine de galleries d’artiste. Si une bonne partie est malheureusement fermée le lundi, on peut cependant constater que les artistes chinois n’ont par leur pinceau ou leur burin dans leur poche : beaucoup de compositions pop art, pas mal d’inspirations manga, avec une conscience politique plus prononcée qu’au premier abord.

On finit la journée par une longue balade dans la Concession française, en passant dans un quartier d’artistes où l’on retrouve certains de ceux rencontrés plus tôt, assemblés autour du batiment de naissance du Parti communiste chinois. Le soir, quelques excellents ribs au poivre du Hyunan pour ce dernier diner à Shanghai, une ville décidemment très agréable et où on se verrait bien passer quelques années après Bombay…

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Malgré une météo plus clémente, on s’en tient au programme culturel prévu. Bien qu’arrivant peu après l’ouverture du musée municipal, on est confronté à 20 minutes de queue (difficile d’imaginer cela en Inde, si ce n’est pour attendre la fin de la pause tchai de gardien). Vu du hall, il ne parait pas si grand, mais on finit par y passer tout de même plus de 4 heures, entre salle des monnaies, des murs entiers de calligraphie, des jades par dizaines ou encore des collections de porcelaines assez incroyables ; le tout avec une mise en scène de grande qualité.

On enchaine avec le musée des arts ; rien à faire, je ne dois pas comprendre les tendances locales, car les 45 variations sur un champ de tournesol me laissent froid… On passe donc assez rapidement au musée d’urbanisme de Shanghai (le seul payant en ce 1er dimanche du mois… Jack Lang est passé par là !), tout à la gloire de l’expo universelle qui se tient en ville l’année prochaine. Quel sens de la planification, ces Chinois !

En tout cas, jusqu’à présent, ils ont plutôt bien réussi, car la Place du peuple où se trouvent tous ces musées est vraiment agréable (et le serait sans doute encore plus sans l’immonde immeuble du Parti en plein milieu). Le nom parait tout de même peu approprié quand on voit les enseignes, notamment automobiles (concessionnaires Ferrari, Mercedes, Porsche et Jaguar dans le même champ de vision), l’entourant ! Et cet enthousiasme pour la société de consommation se retrouve sur les Champs Elysées (au sens commercial) locaux, East Nanjing road, noire de monde, dont 25% de rabatteurs pour des magasins de faux (sacs, chaussures, montres…) et 25% de mères maquerelles.

Après avoir échoué dans 5 autres magasins internationaux à trouver une paire de 46, on finit par la trouver au rayon Basket du magasin amiral de Li Ning, le Nike / Reebok / Adidas / Puma local (qui accessoirement fournit l’équipe de France de gymnastique). Pour fêter ça, on s’offre un nouveau porc Mao, ainsi que d’excellents dumplings aux herbes. Demain, journée temples normalement.

Très bonne Semaine Sainte à toutes et à tous !

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Journée pleine d’imprévues mais plutôt réussie au final… Au réveil, pas mal de pluie et une tendinite qui commence à s’installer. On décide donc d’une journée light, d’autant qu’on a quelques démarches adminisitratives à boucler. Départ du coup assez tardif vers Pudong pour y profiter des rares attractions touristiques.

Au bas de l’immonde tour TV (sauf de nuit) figure en effet le musée historique de la ville. Un peu kitsch et gamin dans la mise en scène (boutiques recréées avec mannequins de cire et bruits de fond) mais au final plutôt bien fait et intéressant. On part donc vers midi seulement vers la cathédrale Saint Ignace, principal église catholique de Shanghai, à l’autre bout de la ville. Celle-ci n’étant accessible au public que deux fois 3h par semaine, il s’agit de bien calculer son coup ! Pas de photo (interdites) mais le côté roman est très marqué pour une église somme toute plutôt récente.

Mais le plus intéressant est à venir : une fois par semaine, un petit groupe de dix personnes a la chance de pouvoir accéder à la collection de la bibliothèque Zi Ka Wei, une collection de 380 000 ouvrages étrangers (notamment français et anglais) antérieurs à 1944 assemblée par les Jésuites à l’origine de St Ignace. On arrive à faire partie du groupe, et les 15 minutes passées dans cette salle sont de pure magie : des étagères en bois patiné par dizaines, avec des intitulés en latin, et des ouvrages remontant jusqu’à 1515 !! Vraiment un grand moment pour un amateur de vieux et beaux livres…

Dans un tout autre registre, on tente de retourner à Pudong dans l’après-midi pour aller au musée de l’érotisme dans la Chine ancienne (recommandé par le Lonely, hein, ça reste de la culture classique) mais en ce début de semaine Sainte, il faut croire que cet objectif ne faisait pas partie des Desseins du Seigneur : le musée a apparemment déménagé il y a quelques mois, pour être remplacé par un musée des insectes…

L’après-midi se finit donc en shopping anticipé, initialement prévu pour lundi, d’autant plus qu’une des deux paires de chaussures rend l’âme à ce moment (ma chère paire de Quechua, je ne t’oublierai pas). On s’essaie donc à un exercice dont l’issue était malheureusement déjà connue : trouver des chaussures de sport / marche en 45 / 46 / 47 (selon modèles). C’est confirmé, les Chinois ont vraiment de petits pieds : j’ai beaucoup fait marrer les 38 vendeuses avec ce genre de chiffres, dont 2 ont cependant réussi à me trouver des mocassins importés à 200 euros à la bonne taille…

On se console de cette perte douloureuse en retournant au resto du Hunan, pour un porc à la Mao absolument excellent. Demain, journée plus prévisible normalement, avec les deux gros musées de la ville !

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Dêpart matinal de Nankin en train, après avoir dû batailler à la gare, où la moitié des 3,5 millions d’habitants de la ville semblait retrouver l’autre moitié. Arrivée vers midi à la gare de Shanghai et 30 minutes plus tard à l’hôtel, en plein milieu de l’ancienne concession française. on rattrape dans un resto du Hunan un précédent regret, avec une salade de langues de canard aux piments (visuellement très étrange, mais pas mauvais) et une fricassée d’anguilles aux piments aussi, assez extra.

Direction ensuite le quartier de Xintiandi, où s’alignent les galeries d’art et les boutiques et restos un peu mode. On arrive ensuite à Yuyuan, un complexe commerçant un peu cheap et blindé de touristes, mais qui abrite un jardin bouddhiste à la japonaise assez extra.

Tout cela nous amène au final sur le Bund, la rue la plus connue de la ville, le front de rivière historique. Visuellement assez incroyable : côté ouest, des dizaines de grandes batisses type Arts déco ou plus classiques, abritant historiquement les grandes maisons de commerce et leurs banques (dont l’impressionnant siège de HSBC) ; côté est, en face, Pudong, avec son architecture ultra-moderne de tours aux parois servant d’écran la nuit tombée.

On attend d’ailleurs celle-ci au Bar Rouge, le lounge en haut de Bund 18, le complexe chic de l’avenue. La crise est passée par là, dirait-on : le bar et les boutiques sont désespéremment vides. une dernière ballade le long du Bund de nuit, et on repart vers l’hôtel et le resto d’à midi, dans leurs maisons de briques rouges. Rouge, c’était aussi la couleur du serviteur après le hot pot (sorte de fondue chinoise où le boeuf est cuit dans la sauce au piment, avec des oignons, de l’ail et du gingembre, sinon ce serait trop fade) et apparemment aussi le nom du quartier, puisqu’on s’est fait propose des rencontres tarifées trois fois en 50m… A part ce point, impression sur cette ville assez extra !

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Journée dans les montagnes aujourd’hui, en commençant par le mémorial de Sun Yat Set, unificateur de la Chine reconnu par les nationalistes comme les communistes. Si l’homme était discret, son tombeau dans le style Ming l’est un peu moins mais reste néanmoins gracieux, du haut de ses 400 marches. On profite donc d’autant plus de la première vraie journée de beau temps depuis le début avec une chouette vue sur la ville.

On enchaine avec le complexe du temple de Linggu (note pour les services du tourisme : merci d’indiquer comme tels les billets combinés pour ces deux sites, de façon à ne pas acheter deux fois le même billet). Ce parc assez énorme rappelle un peu Nara, avec ses dizaines de petits temples à flanc de colline.

Retour en ville en début d’après-midi pour le musée municipal, malheureusement pour moitié en réfection. La partie ouverte est assez géniale cependant, avec une multitude de salles aux thématiques différentes : bronzes, jades, calligraphies, sceaux, vases Qing… Le tout assez magnifique.

On finit l’après-midi au musée du royaume Taiping, qui a défié Pékin. Installé dans un complexe de petits pavillons dans un grand parc arboré, ce musée à forte composante historique boucle bien cette étape de “petites” villes. Demain, départ pour la seconde moitié, avec Shanghai et Pékin !

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