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Baguette magique

On apprend aujourd’hui par un flyer à l’entrée des bureaux que le célébrissime boulanger Eric Kayser vient d’ouvrir une boulangerie à Dakar (3, Bd de la République, pour les autochtones). Pile poil sur le chemin de la cathédrale pour les croissants du dimanche matin !

Il est amusant de voir la facilité déconcertante avec laquelle les entreprises françaises des métiers de bouche s’installent ici, en comparaison du désert gastronomique français en Inde. Heureusement, à côté des quelques restaurants d’inspiration française tels que les Olive & Kitchen, quelques initiatives toutes récentes (“Le 15 “à Bombay par exemple) devraient améliorer la situation. Reste le cas de la taxation scandaleuse des vins étrangers en Inde (à Dakar, ils seraient plutôt moins chers qu’à Paris…).

Korite et eucharistie

Week-end de trois jours en raison de la Korité, nom local d’Eïd Ul-Fitr, la fin du ramadan intervenue vendredi. La grande majorité des magasins ont en effet fait le pont, ce qui n’arrange pas le processus d’installation (un frigo non branché est pour l’instant le seul témoignage d’un début d’emménagement dans l’appartement).

Les manifestations de religiosité sont cependant relativement limitées. Hormis les quelques vendeurs ambulants priant dans la rue et l’appel du muezzin (apparemment pour la seule grande prière), difficile de se croire dans un pays à 70% musulman : rayon cochonnailles bien achalandé dans les supermarchés (et pas caché derrière une porte opaque flanquée d’un immense “Forbiddent to Muslims” comme à Dubaï), idem du large rayon vins et spiritueux, pas plus de femmes voilées ou de barbus qu’en France, tout au plus un chapelet un peu plus présent à la main des hommes.

Pour notre part, découverte de la Cathédrale de Dakar pour la messe de dimanche. De dehors, elle passerait presque pour une mosquée, vue de loin :

 

A l’intérieur, la sobriété est de mise :

 

Alors que les offices indiens n’avaient que peu à voir avec ceux de Paris, cette messe aurait en revanche tout à fait pu se dérouler à Saint Germain des Prés : mais où sont donc passées les fameuses chorales ouest-africaines ? Il faut dire que la (petite) assistance était partagée de façon quasi égale entre autochtones et expatriés, dont apparemment une large part de familles de militaires des Forces Françaises du Cap Vert.

Premières impressions

Résumé du précédent épisode : Le Petit Moustachu sort de 4 ans à Bombay, à suivre des questions financières. Il arrive à Dakar, pour suivre plus largement des questions économiques sur l’ensemble de la région.

1/ Au boulot

– Bien : équipe sympa, sujets intéressants, immense bureau d’angle avec vue à 180 degrés sur la mer

– Moins bien : technique qui rame un peu (coupures de courant et Internet pas au top), paperasserie presque aussi conséquente qu’en Inde

2/ A l’extérieur

– Bien : population locale à la fois très élégante et avec beaucoup d’esprit, ville à taille humaine, logistique facilitée par le logement de fonction, le bonheur du Casino (on y trouve même de la tartiflette et du Ricard !!)

– Moins bien : embouteillages permanents garantis, fin de l’hivernage (i.e.orages fréquents, jusqu’à la fin du mois), le danger du Casino (prix doubles par rapport à la France), l’anti-moustique  pourtant super fort qui ne marche pas du tout (zone III du palu, ce ne sont plus des moustiques mais des chars d’assaut)

On the road again

Retour de 3 jours à Bordeaux (photos ici, histoire de tester le nouvel appareil) après 10 jours dans les Alpes, et à 48h du départ vers Dakar.

Un objectif atteint grâce à vous, chers lecteurs : barre des 200 000 visiteurs uniques ((statistique WordPress, celles l’hébergeur sont sensiblement plus élevées)) atteinte ce jour… Merci et a bientôt pour les aventures sénégalaises !!