Korite et eucharistie

Week-end de trois jours en raison de la Korité, nom local d’Eïd Ul-Fitr, la fin du ramadan intervenue vendredi. La grande majorité des magasins ont en effet fait le pont, ce qui n’arrange pas le processus d’installation (un frigo non branché est pour l’instant le seul témoignage d’un début d’emménagement dans l’appartement).

Les manifestations de religiosité sont cependant relativement limitées. Hormis les quelques vendeurs ambulants priant dans la rue et l’appel du muezzin (apparemment pour la seule grande prière), difficile de se croire dans un pays à 70% musulman : rayon cochonnailles bien achalandé dans les supermarchés (et pas caché derrière une porte opaque flanquée d’un immense “Forbiddent to Muslims” comme à Dubaï), idem du large rayon vins et spiritueux, pas plus de femmes voilées ou de barbus qu’en France, tout au plus un chapelet un peu plus présent à la main des hommes.

Pour notre part, découverte de la Cathédrale de Dakar pour la messe de dimanche. De dehors, elle passerait presque pour une mosquée, vue de loin :

 

A l’intérieur, la sobriété est de mise :

 

Alors que les offices indiens n’avaient que peu à voir avec ceux de Paris, cette messe aurait en revanche tout à fait pu se dérouler à Saint Germain des Prés : mais où sont donc passées les fameuses chorales ouest-africaines ? Il faut dire que la (petite) assistance était partagée de façon quasi égale entre autochtones et expatriés, dont apparemment une large part de familles de militaires des Forces Françaises du Cap Vert.

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