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Dernières galeries suisses

Suite à la visite du monastère d’Engelberg, on a actualisé la galerie de Lucerne (pas assez de matière pour une galerie dédiée).

Et on a profité du beau temps hier pour faire son bon vieux touriste à Berne, avec l’actualisation correspondante de la galerie dédiée.

Demain, déménageurs à 9h ; mardi, entreprise de nettoyage (obligatoire avant de rendre les clés en Suisse alémanique : ils vérifient absolument tout !) ; mercredi, rendu des clés ; samedi, départ pour Paris. A bientôt à Paname !

C’est calme…

… et pas grand chose de nouveau, méritant un billet dédié depuis début novembre :

  1. l’hiver s’est enfin installé, donc pas de nouvelles explorations urbaines ;
  2. enfin, pas tout l’hiver, puisque la neige se fait encore attendre, donc pas de teasers venus des hauteurs de Gstaad ou de Zermatt ;
  3. nouvelle direction au bureau impliquant de prendre de nouvelles marques, donc pas mal de boulot

En perspective cependant, cinq jours à Berlin pour le Nouvel An. On postera peut-être des billets quotidiens, mais il y aura en tout cas un billet de compte-rendu général, ainsi que la traditionnelle galerie photo.

Les perspectives de retour (temporaire) à Paris se précisent l’été prochain, on devrait en savoir plus d’ici 5-6 semaines au mieux. A tout hasard, on a déjà réservé le nom de domaine :

pana.me

(ce sera normalement un blog photo quasiment à 100%, en plus de l’archivage des anciennes déclinaisons indienne, sénégalaise et suisse du blog ; on a un gros projet photo en tête qui devrait facilement prendre les deux ans de séjours parisiens prévus)

Mi-temps

On apprend ce matin que la période d’expatriation, qui dure maintenant depuis sept ans, devrait faire une pause en septembre prochain. On est donc à la moitié (11,5 mois) du séjour en Suisse, avant un retour de (normalement) deux ans à Paris.

Promis, on va essayer de poster un peu plus d’articles de fond, en plus des galeries photos, pour cette deuxième partie !

Milano Pronto

Très chouette week-end de trois jours à Milan (trois heures de train depuis Berne, un bonheur), on recommande en particulier les deux Pinacothèques (Brera et Ambrosiana) ainsi que le musée Pezzoli, l’équivalent local de Jacquemart André.

Les photos sont

ICI

Vous êtes bien sur le répondeur…

On n’en revient toujours pas : nos amis suisses, qui n’ont pas hésité la semaine dernière à prouver dans les urnes qu’ils étaient toujours prêts à bouter le Sarrazin et le Frouze hors du territoire national, n’ont pas daigné envoyer l’aviation lorsque un avion d’Ethiopian Airlines (détourné par le co-pilote afin de demander l’asile politique en Suisse) a été contraint, par l’aviation militaire italienne puis française, à se poser à l’aéroport de Genève.

Motif : les appareils helvètes ne sont actifs que durant les heures de bureau, de 8h à 12h et de 13h30 à 17h00.

Messieurs les envahisseurs, merci de respecter ces horaires, et à vos parachutistes d’essuyer leurs pieds avant d’atterrir.

Le coup de tonnerre

Normalement, on avait prévu aujourd’hui un petit billet sur la visite d’hier au Laténium, principal musée ethno-archéologique de Suisse (on recommande, d’autant que la vue sur le Lac de Neuchâtel depuis le site est magnifique), mais c’était sans compter l’esprit taquin des électeurs suisses.

Hier avaient lieu trois “votations”, ces référendums récurrents visant entre autres à valider des initiatives populaires, ces textes de loi proposés par des partis et approuvés par au moins 100.000 électeurs avant d’être soumis au vote de l’ensemble des électeurs (une majorité de ceux-ci ET une majorité des cantons doivent les approuver pour qu’ils soient adoptés). Si celles sur la remise en cause du remboursement de l’avortement (rejetée) et sur la constitution d’un fonds pour le développement ferroviaire (approuvée) n’ont guère attiré l’attention, c’est que la troisième a été approuvée (à 50,3%) contre toute attente (et contre l’avis du Conseil Fédéral, de quasiment tous les partis et des organisations patronales).

Cette initiative dite “contre l’immigration de masse” oblige désormais le gouvernement a dénoncer le traité de libre circulation des personnes conclu avec l’UE en 1999, en réintégrant des quotas pour les ressortissants de ces pays (il existe toujours des quotas pour les non-ressortissants). Problème, les différents accords bilatéraux de libre circulation (personnes, biens, services et capitaux) sont liés entre eux par une clause portant le doux nom de “guillotine”. En clair, c’est tout ou rien : si l’un des accords est dénoncé, les trois autres sont également remis en cause. Autant dire que cela revient à faire table rase d’une large part de l’existant, avec une incertitude totale quant au devenir des relations entre l’UE et la Suisse.

Parmi les questions désormais soulevées :

  • à quels niveaux seront mis ces nouveaux quotas, qui vont notamment concerner (dans l’ordre) Allemands, Italiens et Français ?
  • quid des secteurs fortement tendus en main d’oeuvre, comme l’horlogerie, la restauration ou le secteur hospitalier, qui emploient très majoritairement des ressortissants communautaires, notamment français ?
  • quid du personnel communautaire non diplomatique des organisations internationales à Genève, et des missions diplomatiques à Berne ou dans d’autres villes ?
  • quid de la liberté de circulation des biens suisses, contraints dans la majeur partie des cas de passer par un pays de l’UE (55% des exportations et 75% des importations suisses étaient à destination ou en provenance de l’UE en 2013) ?
  • quid de la possibilité des entreprises suisses de participer aux marchés publics de l’UE ?

Bref, les prochains moins s’annoncent particulièrement incertains, alors même que l’UDC, le parti de droite populiste à l’origine (et seul soutien, avec les Verts du Tessin) de cette initiative a bien pris soin de ne pas mentionner ces conséquences de deuxième niveau. La répartition des votes est d’ailleurs flagrante : ont voté OUI à l’initiative essentiellement les aires géographiques (campagnes des cantons de la Suisse germanophone) peu ou pas concernés par les phénomènes d’immigration. En revanche, les grandes villes, ainsi que les cantons romands, où les effets supposés de l’immigration sur le chômage et la hausse du coût de la vie sont censés être plus importants, ont rejeté l’initiative.

Hi-bern-ation

Bientôt un mois sans billet, mais entre les fêtes, la météo bof et le boulot assez dense, peu de temps pour faire de nouvelles découvertes ! On est cependant aller faire un tour sur le Gurten, la coline qui surplombe Berne, dimanche dernier, donc photos à suivre dans l’album correspondant (la vue sur les montages de l’Oberland bernois et du Valais, dont plusieurs sommets de 4000+m, est magnifique). Ce week-end, shopping pour cause de soldes (et d’astreinte au boulot), mais si tout va bien, on devrait pouvoir retourner sur les skis après presque dix ans d’absence (!!) le week-end d’après !

Premier mois

On arrive au terme du premier mois de travail en Suisse, l’occasion de faire un premier bilan de la vie à Berne :

Les Plus

  1. Tout est bien propre / carré / rangé / à l’heure / efficace, ça change des sept dernières années 😉
  2. Le réseau de train hyper efficace (certes, la taille du pays aide) pour aller passer une soirée à Zürich ou à Genève (merci aussi à la localisation centrale de Berne, ce serait moins sympa depuis Saint Gall ou Lugano)
  3. Du vert, du vert, du vert… partout, même en ville (la fenêtre du bureau donne sur un champ plein de vaches, et le centre Paul Klee, avec des montagnes enneigées en fond)
  4. La vieille ville, ramassée, mais très efficacement organisée, avec plein de commerces en étages / dans les passages / en sous-sol
  5. Retrouver une plus grande variété de produits (notamment chaussures ; fruits et légumes ; produits high tech…)

Les Moins

  1. Le rythme de vie des personnes : après le “buzz” bombayite, difficile de se faire aux horaires limités (tout est fermé le dimanche, et le samedi à partir de 17h) et aux temps de réactions des interlocuteurs au travail, entre autres
  2. Le coût de la vie : certes, contrairement à Bombay (en matière immobilière du moins), “on en a pour son argent”, mais sérieusement, la moindre entrecôte au supermarché à 25 euros, cela reste effarant pour un pays plein de vaches
  3. On cherche encore…

Dix premiers jours

Première dixaine de jours en suisse calme sur le blog, car il faut tout découvrir, tant au boulot que dans la vie courante. Par exemple, il a fallu se rendre dans une dizaine de magasins (Coop ou Migros) avant de réussir à trouver de la moutarde forte. Apparemment, les habitudes allemandes des moutardes douces, voire sucrées (qui certes s’accomodent bien des saucisses de veau), ont déteint jusqu’ici.

Pas d’expédition dans le Tessin le week-end dernier finalement, entre météo capricieuse, courses d’installation nécessaire, et exploration de différents quartiers bernois en recherche de logement. Pour compenser, on ira sans doute passer un des deux après-midi du week-end à venir à Fribourg, à seulement 20 minutes de Berne, sur le Röstigraben.