On a profité du week-end de trois jours pour aller explorer un peu loin, en allant dans les Grisons. Coire, la capitale du plus grand canton de Suisse, restait l’antépénultième grande ville suisse (avec Schaffhouse, au programme du week-end prolongé prochain, et Sion, prévu pour l’été à l’occasion des combats de reines) que l’on n’avait pas encore visitée.
Le site de la ville, le plus anciemment occupé de toutes les villes au nord des Alpes, est assez encaissé, ce qui retient bien les nuages, avec une pluie constante durant les 24h sur place. Mais une bonne partie de l’intérêt de la ville réside dans son musée réthique (pas de photos) et ses églises (et sa gastronomie, avec enfin de vraies découvertes totalement inconnues au bataillon, comme les délicieux capuns).
Le musée des beaux-arts de la ville étant en réfection, on a le temps le samedi d’aller faire un saut dans la vallée voisine pour voir Davos et Klosters, dans deux styles différents, qui tentent de concurrencer St Moritz, plus au sud, comme “la” station chic de l’est de la Suisse,
Et ce dimanche, on assistait à l’autre Landesgemeinde, à Glarus, petit canton encaissé (et donc pluvieux…) coincé entre les cantons d’origine de la Suisse centrale et les Grisons. La configuration de l’espace de vote (tribunes debout pour les votants tout autour de l’estrade des allocutions) empêchait malheureusement d’avoir un aussi bon point de vue qu’à Appenzell, et la procédure était moins folklorique, en l’absence des épées et des costumes traditionnels.
On ne s’est donc pas excessivement attardé (d’autant que le charme de la ville tient surtout à son environnement géographique), et on a fait un stop au retour à Zurich, pour visiter la partie alémanique du musée national suisse (dont on avait vu la partie romande à Prangins, en banlieu de Nyon, il y a quelques semaines).
Les photos des Grisons sont
en attendant celles de Glarus (PS du 10/05 : enfin en ligne ICI).