Voilà, toutes les photos sont désormais en ligne dans la galerie Birmanie.

Quant au déroulé, cela donne une quinzaine de billets à venir, dont le premier ci-après.

Malgré 1h30 de retard à la correspondance de Kuala Lumpur (je retiens le gars qui m’a vanté les mérites de cet aéroport…), on arrive presque à l’heure à l’aéroport de Rangoon. La première impression n’est pas celle d’un pays fermé : survol d’un golf juste avant d’atterrir, hôtesse sanitaire (H1N1 oblige) qui accueille avec un français très correct (on découvrira au cours des jours suivants que, comme au Japon, les Froggies représentent les 2/3 des – assez nombreux – touristes occidentaux), passage en douane sans souci malgré l’énorme sac à dos de matériel photo et informatique…

Arrivé à l’hôtel dans le plus pur (et pire) style chinois (chambres sans charme, lit minuscule, éclairage au néon…), on se lance dans le morceau de choix de Rangoon : la pagode Shwedagon. Après une petite heure de marche (les distances du Lonely sont trompeuses…), on arrive enfin à la reine des pagodes birmanes. Une fois passé l’inévitable point de contrôle des étrangers (et hop,6 dollars dans les caisses de la junte… certes, ce n’est rien face a Total), on découvre alors que le soleil commence à baisser cette incroyable montagne d’or, entourée de dizaines d’homologues plus petites, de temples divers et variés, de mausolées, de statues… Au total, sans doute une centaine d’édifices sur la plateforme de la pagode, chacune avec leur histoire.

Alors qu’on lit celle-ci dans le Lonely, deux jeunes moines s’approchent et entament la discussion, pour “améliorer leur anglais”. Effectivement, il y a du boulot, mais on finit par discuter à bâtons rompus avec eux près d’une heure. A plusieurs reprises, on les sent à deux doigts d’aborder des sujets politiques ou sociaux, sans qu’ils osent cependant passer à l’acte : la police politique en civil de la junte n’est jamais loin. A la fin, l’un d’eux me montre tout fier son livre de chevet du moment : l’un des best sellers de Dale Carnegie, “How to influence people and gain their confidence”. Le Bouddhisme a bien changé, ici aussi…

La nuit tombe vite et le temps de faire un tour dans le centre ville, à la Sule Paya (un peu notre place de l’Etoile, une pagode de 2000 ans remplaçant l’arche de 200 ans), il fait déjà largement nuit. Comme en Chine, les restaurants ferment très tôt, et on doit donc se rabattre sur un Japonais.

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