Hindigo

Voilà, toutes les photos sont désormais en ligne dans la galerie Birmanie.

Quant au déroulé, cela donne une quinzaine de billets à venir, dont le premier ci-après.

Lire la suite »

Pour faire simple, disons que c’est l’un des trois pays visités depuis qu’on est à Bombay (une quinzaine en bientôt 4 ans, le temps passe…) où l’on est sûr de retourner, avec Israël et le Japon (la Chine viendrait juste après). Une seule raison suffirait à l’expliquer : la gentillesse incroyable de la population.

En attendant la mise en ligne des compte-rendus rédigés (mais non publiés) quotidiennement, les premières photos arrivent

ICI

Une très heureuse surprise après la petie déception de la veille ! Après 45 minutes de bus, on arrive dans la capitale technologique du pays, qui se déverse des flancs du mont Carmel jusqu’à une jolie anse.

Opérationnel à 11h, on commence par les magnifiques jardins baha’i, du nom de cette religion unitaire créée à la fin du 19e siècle, et qui compte 5 millions de fidèles, dont la plus importante avocate indienne. Une grande partie des jardins est restreint pour les fidèles et le tombeau du fondateur est fermé pour travaux, mais le contraste de ces jardins et de la mer est déjà saisissant.

Après un excellent déjeuner franco-libanais au bord de la colonie allemande, on file vers le très coté musée japonais, après avoir appris que la nocturne des musées de la ville annoncée par le Lonely (de mai…) n’existe plus depuis des années ! Bon choix en tout cas, la qualité des expo compense leur petite taille (sans mauvais jeu de mot pour l’une d’entre elles, qui présentait l’équivalent du Kama Sutra japonais aux 17e et 18e siècle).

Direction ensuite l’église carmélite de Stella Maris, qui n’est pas affectée par ces fermetures anticipées du jeudi et vendredi. On ne regrette pas les 5 km de marche, les plafonds y sont magnifiques ! Retour en ville et en enfance ensuite, avec le musée national des sciences : plein de trucs et de machins à pousser et tourner pour comprendre des principes de physique ou chimie. Et pas trop d’apologie de la technologie nationale, finalement.

Diner ensuite au pub Bear, pour un combiné viande-fromage-Guinness dont on rêve parfois à Bombay ((les charmantes serveuses aussi, ce qui semble d’ailleurs une marque locale d’Haifa, même si la moyenne nationale est déjà plutôt élevée)). Demain, départ très matinal pour Akko, les sites et les moyens de transport baissant ensuite le rideau à 14h !

Posted by Wordmobi

Dêpart matinal de Nankin en train, après avoir dû batailler à la gare, où la moitié des 3,5 millions d’habitants de la ville semblait retrouver l’autre moitié. Arrivée vers midi à la gare de Shanghai et 30 minutes plus tard à l’hôtel, en plein milieu de l’ancienne concession française. on rattrape dans un resto du Hunan un précédent regret, avec une salade de langues de canard aux piments (visuellement très étrange, mais pas mauvais) et une fricassée d’anguilles aux piments aussi, assez extra.

Direction ensuite le quartier de Xintiandi, où s’alignent les galeries d’art et les boutiques et restos un peu mode. On arrive ensuite à Yuyuan, un complexe commerçant un peu cheap et blindé de touristes, mais qui abrite un jardin bouddhiste à la japonaise assez extra.

Tout cela nous amène au final sur le Bund, la rue la plus connue de la ville, le front de rivière historique. Visuellement assez incroyable : côté ouest, des dizaines de grandes batisses type Arts déco ou plus classiques, abritant historiquement les grandes maisons de commerce et leurs banques (dont l’impressionnant siège de HSBC) ; côté est, en face, Pudong, avec son architecture ultra-moderne de tours aux parois servant d’écran la nuit tombée.

On attend d’ailleurs celle-ci au Bar Rouge, le lounge en haut de Bund 18, le complexe chic de l’avenue. La crise est passée par là, dirait-on : le bar et les boutiques sont désespéremment vides. une dernière ballade le long du Bund de nuit, et on repart vers l’hôtel et le resto d’à midi, dans leurs maisons de briques rouges. Rouge, c’était aussi la couleur du serviteur après le hot pot (sorte de fondue chinoise où le boeuf est cuit dans la sauce au piment, avec des oignons, de l’ail et du gingembre, sinon ce serait trop fade) et apparemment aussi le nom du quartier, puisqu’on s’est fait propose des rencontres tarifées trois fois en 50m… A part ce point, impression sur cette ville assez extra !

Posted by Wordmobi

Journée un peu bancale pour cause de vol en milieu de journée. On découvre ainsi l’aéroport de Canton au bout de son autoroute dédiée, avec sa population d’hommes d’affaires africains et ses cafés à 6 euros ! Vol très confortable sur China Eastern, avec arrivée 20 minutes en avance et débarquement ultra efficace des bagages. En chemin vers Xi’an, on se dit que les autoroutes chinoises sont à l’opposée des indiennes en termes de densité de circulation et d’efficacité.

La ville dégage une impression de grande sérénité, les autorités ayant apparemment imposé des normes architecturales assez strictes. Le temps de s’enregistrer à l’hôtel, on a juste le temps de se rendre au musée dit de la forêt de stèles, un ancien temple d’enseignement du confucianisme. On y retrouve avec plaisir les cerisiers en fleur, comme au Japon il y a exactement 2 ans. Plusieurs salles abritent d’impressionnantes stèles de pierre caligraphiée, plus d’un millier au total. On a juste le temps de jeter un coup d’oeil à la salle des sculptures, à la forte influence hindouiste, avant la fermeture.

Remontant le long des murs larges d’une vingtaine de mètres de l’ancienne capitale impériale, on arrive à Bell Tower, un immense hall marquant le centre de la ville. Tout autour de la place, de nombreux hôtels et restaurants se fondent dans le paysage. Après une ballade dans ce quartier historique, diner d’excellents dim sum dans une institution de la place, et retour à l’hôtel pour un coucher tôt : demain: départ à 7h pour les armées enfouies !

Posted by Wordmobi

Départ matinal pour l’ouverture de Qingping market, sans doute l’un des marchés les plus connus de Chine, non pas tant pour ses innombrables échoppes de médecine traditionnelle (plantes, animaux et minéraux séchés) que pour son usage quelque peu alimentaire des amis à 4 pattes des occidentaux… Apparemment, il n’en est plus rien, car les chatons charmants et les perruches pépiantes ont l’air bien traités, et destinés à un usage plus conforme à nos habitudes.

Petit tour à Shamian Island, en face du marché, l’ancienne concession franco-britannique de la ville. Beaucoup de chouettes batisses et un parc en plein milieu de la riviére des Perles, c’est sympa comme cadre pour le Consulat américain. D’ailleurs, celui de HK était juste en-dessous des bureaux du Gouvernement de la zone, à côté de la gare de départ du Peak tram.

Vers 10h, départ vers le mausolée de la dynastie Nuye, dont les tombes rivalisent selon le Lonely avec celles des Ming à Pékin. Il est vrai que les armes, bijoux et artefacts trouvés dans le tombeau, notamment le sarcophage en jade cousu au fil de soie, sont assez impressionnants. Une fois encore, la qualité des musées chinois n’a rien à voir avec celle de nos moustachus…

Ballade dans un grand parc juste en face ensuite, à la forte influence japonaise et agrémenté de plein de petits musées et monuments. A noter en particulier le musée municipal de la ville avec des collections de soierie, d’émaux et surtout de pièce en ivoire assez extra (toujours pas compris d’ailleurs comment on peut creuser 40 sphères imbriqués en ivoire…). En début d’après-midi, hall de la dynastie des Chen ; là encore, de très belles pièces, dommage que la moitié des salles soient en fait des souvenirs shops (mais bon, on aurait cru les sculptures en os et ivoire plus chères).

Retour sur Shamian Island pour un pot tranquille après cette longue journée, et retour par Qingping market (non, toujours pas de huskie au whisky) puis par le quartier commerçant de la ville. Tiens, ça tombe bien, c’est l’heure du goûter. Une glace, un gateau ou un fruit ? Non, plutot comme tout le monde dans la rue, une bonne brochette de tentacules de pieuvre à la sauce sucrée, bien sûr ! Et pour le dernier repas à Canton, une bonne petite fricassée de concombre de mer… Demain, départ vers Xian, malheureusement à un horaire peu pratique, avion oblige, qui risque de bien entamer la journée.

Posted by Wordmobi

Dernier projet en date de la municipalité de Bombay, tenue par les extrémistes hindous de la Shiv Sena : imposer le marathi, langue locale du Maharashtra, dont Bombay est la capitale, comme seule langue officielle de l’administration locale.

Formulaires, rapports, sites Internet, compte-rendus, factures des entreprises publiques, logiciels des administrations… tout ça en marathi. J’avais déjà du mal avec la facture d’électricité passée “hindi only” il y a un an, ça promet !

Et dire qu’ils veulent devenir une place financière internationale au même titre que New York, Londres ou Singapour… Amis financiers, n’apprenez plus le chinois ou le japonais, apprenez le marathi !!

La Banque Mondiale a publié lundi son rapport sur le classement des plus grandes économies mondiales en parité de pouvoir d’achat. Tremblez, non moustachus, l’Inde pointe quand même à la 5e place, deux places devant le coq gaulois !

Part du PIB mondial (%)

Vous aussi, vous allez adorer ce pays…

TOKYO (Japon) – A l’occasion de la reprise de la chasse à la baleine au Japon, la chaîne Asian Lunch vient de lancer un ragoût de cétacé au curry, en hommage à notre beau pays, lui aussi particulièrement en pointe dans l’extermination des espèces menacées.

TOKYO (Japon) – Les cours de l’or s’approchaient ce matin de leurs plus hauts niveaux sur 28 ans, à 750 dollars l’once. De ce fait, la valeur des exportations suisses vers l’Inde s’approche elle aussi de ses plus hauts niveaux sur 28 ans.