Réveil matinal et petit déjeuner local (hummus, falafel et café turc) avant de partir en quête d’un taxi pour la nouvelle station de bus. On tombe entretemps sur un taxi pirate qui propose de nous emmener faire le circuit prévu pour 60% du prix affiché par l’hôtel ((ce qui reste certes 5 fois le prix des billets de bus mais le confort en Mercedes avec un chauffeur délirant vaut bien ça)).

Direction Jerash donc, dans la très belle vallée du nord du pays, qui ressemble à un mix entre le Liban (pour la végétation) et Israël (pour la rocaille). On commence par Ajloun, une citadelle militaire mamlouk en haut d’un piton rocheux : pas très grand mais une belle architecture et une jolie vue, bien qu’assez brumeuse.

Jerash proprement dit est une cité romaine assez étendue et bien préservée, même si l’on n’atteint pas les niveaux de Tyre. De beaux efforts de reconstruction sont ici aussi à l’œuvre, entre la porte sud, les deux amphithéatres à l’acoustique périodiquement mise en valeur par des musiciens de l’armée locale (jouant fort curieusement à la cornemuse des morceaux militaires écossais…), le temple d’Artémis…

Après 3h sur le site, retour vers Amman. Le taxi nous lâche dans la ville nouvelle, où l’on déjeune dans un restaurant libanais meilleur que ceux fréquentés il y a six semaines. Là encore, un petit tour dans ce quartier, rempli de ministères tous plus petits les uns que les autres ((celui de l’industrie et du commerce occupe un immeuble trois fois plus petit que son voisin, la société des phosphates de Jordanie)), et la nuit tombe : retour à l’hôtel, et préparations pour le tour à la mer morte et Bhétany demain, avec le même chauffeur !

Posted by Wordmobi

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