Vol sans histoire de Bombay à Amman, via Bahrein, si ce n’est un père de famille émirati d’une vingtaine d’années complètement dépassé par ses trois gamins dans l’avion, et qui ont ainsi passé la moitié du vol sur mes genoux. A l’arrivée à l’hôtel vers 14h, on apprend que la gare routière stratégiquement située à côté et qui en avait en partie justifié le choix a fermé : il faut maintenant se rendre 8 km en dehors de la ville pour prendre les bus interurbains !

Après l’installation, on a juste le temps de foncer vers la citadelle, en haut de l’une des sept collines de la ville. Les ruines y sont modestes mais le musée archéologique y est de grande qualité ((comme dans la plupart des sites archéologiques de la région, ce sont des équipes françaises qui aident à la restauration)), avec notamment les émouvantes plus anciennes sculptures du monde (8500 ans avant JC tout de même).

Comme au Liban, les nuits tombent vite, et le temps de regagner l’hôtel vers 17h30, et celle-ci est déjà bien installée. Petit détour pour aller prendre le billet de mardi pour l’unique bus de la journée allant à Petra, et on dine au buffet de l’hôtel avec un menu de saison : dinde farcie, mashed potatoes, et quand même un bon hummus en entrée. Joyeux noël !

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