Archives pour la catégorie “Jordanie”

Jordanie

‘a y est, les photos de la Jordanie sont enfin toutes en ligne

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Euh, ne pas se sentir obligé de tout regarder, on a eu l’index un peu facile (1422 photos… woops…).

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Les premières galleries arrivent doucement

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Après quelques hésitations sur le programme (Karak, c’est sans doute bien, mais la Mer morte, ça mériterait peut-être d’y retourner, non ?), on finit par suivre l’option culturelle et affrêter un taxi pour le trajet aller-retour à Karak.

La route passe par la fantastique Wadi Mujib, une vallée aux apparences lunaires en dépit du barrage qui en occupe le fond. Après 90 minutes de route pour 50 km, on arrive au château des Francs conquis par Saladin au début du 12e siècle.

Il faut bien les 2h négociées avec le taxi pour en faire le tour, tant sont nombreuses les petites salles : cachots, réserves, résidences, entrepôts… On retourne en enfance à s’imaginer les fantastiques combats ayant eu lieu derrière ces machicoulis ! Heureusement en tout cas qu’on a pensé à la lampe torche, qui permet d’explorer les tunnels les plus reculés.

Après un retour épique à Madaba (panne en plein milieu du désert), il reste quelques heures à profiter de la Jordanie pour quelques courses, avant le départ pour Bombay via Bahrein demain en milieu de matinée.

Bilan des courses : on arrivait en pensant tomber sur le parent pauvre du Moyen-Orient, mais la surprise a finalement été très agréable, plus grâce au sud qu’au nord cependant. Prochaine destination : Singapour fin janvier avant la Birmanie mi-février !

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En ce premier jour de 2010, après une nuit très courte ((mais bon, il faisait -5 degrés, quand même…)), retour au Visitor center. Le taxi de la veille nous y attend, pour aller à Madaba, à quelques dizaines de kilomètres au sud d’Amman. Les transports étant quasiment inexistants dans la région, on a préféré opter pour la sécurité avec cette réservation.

Après près de 4h de route, nous voici dans la ville la plus ouverte de Jordanie, dont un tiers de la population est chrétienne. Après avoir déposé les bagages dans la charmante pension de famille, on part faire le trajet proposé par le Lonely.

On commence par l’église St George, qui abrite une fabuleuse mosaïque représentant (en Grec) tous les sites remarquables du Proche-Orient. Direction ensuite le musée archéologique, qui abrite également de très belle mosaïques, notamment dans son ancienne église byzantine. Il en va de même à l’église des apôtres.

Demain, pour la dernière journée, direction Karak, le principal château croisé du pays !

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L’absence de bus permet de reculer le réveil d’une heure, de 5h à 6h. On trouve un taxi à prix correct rapidement (il faut dire qu’il est normalement prof de collège !) et c’est parti pour Wadi Rum dans la brume matinale. Celle-ci s’épaissit rapidement méchamment, et on doit bientôt rouler à 30 km/h en n’y voyant pas à 5m. Après 20 km dans ces conditions, le retour dans les plaines de la Desert Highway éclaircit l’horizon.

On arrive dès lors assez rapidement au Visitor center de Wadi Rum, la zone protégée de désert où les touristes campent dans des camps bédouins, et où a été tourné Laurence d’Arabie. On retrouve le guide, l’un des trois avec la meilleure réputation parmi les vingtaines qui se partagent ce marché (juteux à en voir les cars de touristes).

On part donc en jeep avec un couple d’Anglais jeunes retraités, suivis par une autre jeep avec un photographe italien, son modèle polono-allemand, et deux frère & soeur espagnols ; très international comme réveillon en perspective !

Après la visite de quelques sites classiques (la cascade, désormais asséchée, où se baignait TE Lawrence, un canyon avec des inscriptions nabathéennes…), nos voitures s’éloignent des pistes habituelles pour aller pique-niquer au milieu d’un vaste cirque. Direction ensuite le “champignon” et le “pont”, deux curiosités géologiques aisément identifiables… On a encore le temps d’aller voir la “maison” de TE Lawrence (très sommaire) et faire un peu de grimpette sur une dune de sable rouge incroyablement fin (très fatiguant à la montée, très rigolo à la descente) avant de rejoindre le camp bédouin.

Bon, là, il faut bien dire que l’authenticité n’est que partielle : si nos hôtes sont bien nomades, ils ont tout de même pour leurs clients installé des toilettes et des douches en dur ! Mais on passe tout de même une soirée extra avec eux, entre repas bédouin, chants et danses traditionnels (la mandoline est-elle vraiment traditionnelle cependant ?), et l’humour incomparable de nos hôtes. On s’éclipse cependant en cours de soirée pour aller profiter du silence et de la beauté du désert, au clair de la pleine lune, sur les douze coups du Nouvel an…

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Seconde journée à Petra sous le signe de l’aventure, avec 4 des 6 treks “hors des sentiers battus” du Lonely au programme ((les deux derniers sont trop longs, avec 4 et 6 heures)). En dépit d’une entrée quasiment à l’ouverture (7h45), on tombe finalement sur des groupes au moins aussi nombreux que la veille. On passe donc rapidement sur le siq, le Trésor et les tombes royales pour prendre le chemin du Haut lieu des sacrifice.

La montée pèse sur les jambes, avec ses marches processionnelles érodées par le temps. L’autel de sacrifice proprement dit n’est pas très impressionnant, mais offre une vue superbe sur tout Petra (avec en bonus, comme au Mont des oliviers, un bien courageux petit chat qui nous a suivis sur les 2/3 de la montée).

On redescend par une autre route, beaucoup moins fréquentée mais pourtant bien plus belle : fontaine en forme de lion, tombe du “soldat inconnu” avec son auvent en pierre, citerne et sa maison de gardien… Arrivé au bout du chemin, on comprend mieux la faible fréquentation, puisqu’il s’arrête sur le vide. Au terme d’un peu d’escalade au-dessus du théâtre romain, on finit par atterrir en haut de celui-ci. Après s’être extrait des grilles qui en barrent l’accès, direction le 2e mini-trek.

La montée au dessus de la très belle tombe de Florentus Sextinus est elle aussi bien marquée au début, mais avec un chemin qui se perd par la suite : un marcheur a eu la présence d’esprit d’écrire au silex sur l’une des premières marches “don’t turn back, it’s worth it”… Et il avait bien raison : après 5 ou 600 marches encore biem errodées, on arrive à un point de vue imprenable au-dessus des tombes royales, qui permet d’embrasser d’un seul regard le théâtre et la ville romaine.

Mais le meilleur est plus loin : après une centaine de mètres et une maison de bédouins, on peut descendre un canyon qui nous emmène à un point de vue fabuleux au-dessus du Trésor. L’impression est assez incroyable : on ne voit le Trésor qu’en partie, environ 200m au-dessus, mais on entend parfaitement les clameurs des groupes de touristes débouchant du siq et découvrant le joyau de Petra. Après un rapide déjeuner, on redescend pour la suite, alors que les nuages commencent à menacer. On apprendra d’ailleurs le lendemain qu’un touriste s’est tué quelques heures plus tard au même endroit en tombant de la falaise, cherchant à voir la totalité du Trésor.

Après un passage par le petit mais joli musée nabathéen, on part sur le moins exploré des chemins de Petra, le Wadi Mehta. Ce lit de rivière asséché part pourtant du plein centre de Petra, mais n’offre au premier abord que peu d’intérêt. Si l’on persiste quelques centaines de mètres (et quelques sauts au-dessus de mares résiduelles), on tombe pourtant sur quelques originalités, telles la seule grotte nabathéenne affichant encore des peintures murales.

Il est alors 15h30, et il faut commencer à réfléchir à la sortie du site. On se défie à opter pour Wadi Muthim, le lit de rivière servant de déversoir aux pluies de Petra, alors que le temps semble se stabiliser. On arrive vite dans un coin totalement inexploré du site, où vivent encore des familles bédouines dans des grottes. On finit pas trouver la sortie de la rivière en même temps qu’un bédouin, qui se propose de nous accompagner.

Les 100 premiers mètres sont incroyables ; des dizaines d’inscriptions et urnes nabathéennes, inconnues de 99.99% des visiteurs du site ((on ne croisera que deux jeunes Français sur le parcours)). Le passage se resserre ensuite, au point qu’on doit parfois passer de profil ou encore avancer les pieds contre une paroi, les mains contre l’autre.

Après un petit kilomètre assez sportif comme cela, avec quelques amoncellements de rochers de 2 ou 3m à escalader en plus, on arrive dans un lit de rivière plus large. Il ne reste alors plus que 200m à faire pour rejoindre un tunnel nabathéen impressionnant. A la sortie, on tombe sur l’entrée du siq, alors que de nombreux touristes en sortent justement.

Il est justement 17h et la nuit ainsi que la pluie commencent à tomber. On pousse quand même jusqu’au village de Wadi Musa pour trouver une place de bus pour le lendemain mais sans succès. Ce sera donc à nouveau un taxi pour aller à Wadi Rum !

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Départ très matinal (révei à 5h, bus à 6h30) pour partir vers Petra. On n’arrive cependant qu’à 11h ; heureusement que l’hôtel est juste à côté de l’entrée, ce qui permet de se mettre en route rapidement.

On est l’un des rares visiteurs à prendre un billet multi-jours, alors que la liste des sites laisse à penser que même 2 jours ne seront pas de trop : et dire que les passagers du bus de ce matin repartiront le jour même, à 16h30, ce qui leur aura laissé à peine 5h pour visiter quelques-unes des 800 tombes de Petra ! Il faut dire cependant que la situation de l’hôtellerie locale n’est pas géniale : entre les quelques YMCA et les 3 ou 4 hôtels 5*, il n’y a rien au milieu…

Après le pointage des billets, puis 800m de chemin rocailleux, on s’engage dans le siq, ce canyon de 3 à 16 m de large, profond d’une cinquantaine de mètres, qui mène vers la cité. Les couleurs de la pierre changent à chaque virage, et les Nabathéens y ont distribué des temples, des effigies, des canaux… Et puis tout au bout, sans prévenir, on tombe sur le Trésor, cette façade de temple tirée du roc et qui doit faire partie des photos les plus prises au monde ((vous savez, Indiana Jones et la dernière croisade…)). L’ambiance a beau être un peu kitsch, entre les dizaines de touristes ((on s’attendait à pire)), les promeneurs de chameau, les vendeuses de dessin en sable, le spectacle est quand même bluffant. Comme dans tous les autres sites Nabathéens cependant, il ne faut pas trop regarder au-delà de la façade : si celles-ci sont impressionnantes, elles ne sont pas excessivement travaillées, et les salles intérieures sont très sobres.

On poursuit ensuite dans le siq sur quelques dizaines de mètres, qui débouche ensuite sur les tombes des rois nabathéens et la vieille ville romaine, que l’Université Brown remet en état. On va alors crapahuter dans les tombes les plus éloignées, afin de fuir la foule et bénéficier d’un point de vue plus élevé : le grès usé par les pluies s’escalade bien, et il est donc facile de s’éloigner des troupeaux à 90% français ou italiens.

Comme il est encore relativement tôt, et zappant le déjeuner à l’image du petit-déjeuner (pas bien vue la chaleur), on s’attaque au gros morceau : la montée vers le Monastère. Ce temple doit son nom à son utilisation par les Byzantins comme lieu de culte. Il faut monter une petite heure sur des marches en grès usé, en croisant les promeneurs d’ane qui descendent à toute allure récupérer de nouveaux clients, les vendeuses de babioles et les Japonaises à ombrelle.

Arrivé en haut, le spectacle du Monastère est encore plus bluffant que celui du Trésor : la façade de 45 m de côté se détache magnifiquement du roc à cette heure, donnant l’impression que le batiment s’apprête à s’élancer. Et la vue autour est splendide : on a beau n’être qu’à 1100m, on domine toute la région, avec les déserts d’Israël au-delà des montagnes de Wadi Musa.

A 15h30, il faut cependant se résoudre à descendre car la nuit tombe vite. On arrive juste dans la ville romaine pour les derniers rayons rasants du soleil, pour finalement sortir du siq sous le clair de lune. Demain, objectif d’entrée dans le site à l’ouverture (7h00) afin de profiter en solitaire de l’éclairage du matin, avec au programme un petit trek qui permet apparemment de voir le Trésor d’au-dessus !

En attendant, pour récupérer, repas bédouin et bonne bière dans le plus vieux bar du monde (une tombe nabathéenne de 2000 ans) !

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Départ à 9h vers la longue autoroute numéro 10 qui traverse tout le nord-est du pays pour rejoindre le nord de l’Irak. Très vite, la ville laisse la place au désert, aux camions de matériaux de construction et aux check points.

Peu après un panneau politiquement incorrect vu d’Occident (Iraq 190 km, Saudi 90 km), on arrive au 1er des 3 châteaux au programme, Qasr al-Kharana. Il s’agit cependant plutôt d’un ancien relais de poste, posé au milieu du désert : les meurtrières que l’on croit deviner de l’extérieur ne sont en réalité que des ventilations. Les différentes salles sont peu décorées mais l’architecture à ogives mamlouke est toujours aussi belle.

Direction ensuite Qusayr Amra, l’un des rares sites du pays inscrits au patrimoine Unesco. De l’extérieur, on ne voit que deux petits édifices d’une demi-douzaine de mètres de côté. A l’intérieur, on est accueilli par les magnifiques fresques vieilles de 800 ans des Umayades, avec les scènes allégoriques et sensuelles qui conviennent à ces anciens bains. Un conseil, venez vite les voir avant que les flashes des hordes de touristes allemands peu soucieux du patrimoine qu’ils laisseront à leurs enfants ne les aient effacées…

Après encore une cinquantaine de kilomètre avec la route comme seule interruption du paysage de désert, on arrive à Azraq, la dernière “grande” ville (8000 habitants) avant la frontière irakienne. A l’entrée s’impose le dernier des trois beaux châteaux : entièrement construit en pierre basaltique, lui donnant un air quasi-vulcanique, Qasr Al-Azraq était la résidence de Laurence d’Arabie en 1917, durant la révolte arabe contre l’occupation ottomane. Le site est sensiblement plus grand que les deux autres, et on passe donc près de 2h à crapahuter dans les différentes salles, dont les toits semblent tenir tels des mikado.

Vers 14h30, départ pour la longue route ramenant à Amman. Après un tour apéritif à monter et descendre trois des sept collines de la ville, place aux préparatifs : départ à l’aube demain pour Pétra !

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Après la journée romaine hier, place à la Terre sainte ! On retrouve donc le chauffeur pirate d’hier vers 9h et direction le Mont Nebo. C’est là que Moïse contempla la Terre d’Israël, mourut et fut enterré. Encore plus qu’hier, on constate en tout cas que cette période soit disant creuse est en fait bigrement pleine de touristes, dont une bonne moitié de Français (qui étaient quasi inexistants en Israël et au Liban). Il faut donc jouer un peu des coudes pour accéder à la vue, impressionnante bien qu’assez brumeuse.

Direction ensuite, via une route magnifique serpentant à travers le désert, vers Béthany, lieu de baptême de Jésus. Le Jourdain marquant aujourd’hui la frontière avec Israël, la zone est largement militarisée et on ne peut donc visiter l’immense site qu’en groupe. A proximité des trois restes d’églises antiques marquant le site s’érigent successivement une église grecque orthodoxe ((comme à Jérusalem et Betlehem, toujours les premiers et aux meilleurs emplacements !)), achevée en 2003, une immense cathédrale catholique romaine, une église anglicane et les fondations d’une église arménienne.

On arrive finalement au bord du Jourdain, avec deux surprises. La première, c’est que l’immense fleuve que l’on attendait n’est qu’un cours d’eau brunatre de 5 ou 6 mètres de large, envahi par les joncs et aux eaux troublées par les fidèles y trempant un pied le long des rampes prévues à cet effet. La seconde, c’est le petit moustachu (un tamoul d’une douzaine d’années) qui a poussé le processus jusqu’au bout, se jetant tout habillé dans l’eau et allant jusqu’à la frontière israélienne (ce qui certes ne nécessite que 3 ou 4 brasses). Ca n’a pas beaucoup amusé le garde frontière jordanien… De l’autre côté, face à notre modeste cahute en bois, se dresse une immense église en pierre blanche surmontée d’un drapeau à l’étoile de David.

Après une longue attente de la navette, qui permet cependant d’assister au baptême d’un petit Jordanien, on récupère la voiture et direction la plage publique de la Mer morte. On peste un peu contre les tarifs pas à jour du Lonely (4 JD annoncés, 15 en réalité, soit autant d’euros), d’autant que cela restreint sérieusement la clientèle aux seuls touristes occidentaux, à l’image des hôtels-spas de luxe environnants.

On pourrait appeler cette plage “Giggle Beach”, car on entend toutes les 30 secondes les rires et gloussements des nouveaux arrivants dans la mer. A notre tour, on ne peut s’empêcher de s’esclaffer : quelle sensation bizarre que ce flottement si prononcé ! Sur le dos, les jambes et les oreilles sont entièrement émergées. Sur le ventre, pas une goutte d’eau sur les omoplates ni le long des reins. En position verticale, l’eau arrive sous les pectoraux. Dans ces conditions, difficile de nager comme à l’accoutumée ! En revanche, une nage façon tortue est très efficace : en un coup de pattes, on parcourt bien 3 ou 4m.

Après avoir pataugé ainsi une bonne heure et demie, on ressort avec la peau lisse, la gorge bien irritée des quelques gouttes d’eau avalées (27% de teneur en sel tout de même) et en faisant l’impasse sur les distributeurs publics de crème dermatologique toute noire, faisant ressembler la moitié des baigneurs à des mouettes emmazoutées. Il est 16h, l’heure de repartir vers Amman, où l’on arrive au crépuscule.

Demain, encore un tour avec le chauffeur : après le nord et l’ouest, et avant la route du sud pour Pétra, direction les châteaux du désert de TE Lawrence à l’est !

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