Poursuite de la découverte des Pères de l’Eglise, avec le dernier (chronologiquement) d’entre eux

“Il y a donc un parfum que l’âme, enveloppée de plusieurs crimes, se compose, lorsque, commençant à faire réflexion sur sa conduite, elle recueille, rassemble et broie dans le mortier de sa conscience, une infinité de péchés de différentes sortes, et, les mettant dans la chaudière d’un coeur tout enflammé, elle les fait cuire en quelque sorte, sur le feu du repentir et de la douleur, et peut dire avec le Prophète : “Mon coeur s’est échauffé en moi-même, et le feu qui me dévore s’allume encore davantage lorsque je pense à mes crimes passés (Psal. XXXVIII, 4)”. Voilà le parfum dont l’âme pécheresse se doit servir dans les commencements de sa conversion, et qu’il lui faut appliquer sur ses plaies encore récentes”.

Sermon X, 5

Saint Bernard de Clairvaux

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