Posts Tagged “père”

Vous avez dû le constater, les contributions au Bombay Blog ont été plutôt rares ces derniers mois, faute de temps ou d’inspiration ((et le 1er du mois tombant souvent sur une semaine en vacances à l’autre bout de l’Asie, sans Internet)).

On tient cependant, en matière de copinage, à vous rappeler l’excellent Blog de Geoffroy & Olivia, avec notamment des articles toujours passionnants sur des Français souvent méconnus en Inde. A noter en particulier le très beau portrait du Père Ceyrac publié hier.

PS : de notre côté, les 180 000 visiteurs devraient être atteints cette nuit (moyenne quotidienne de 450 visites… Yahoo et Google n’ont qu’à bien se tenir !). Merci à toutes et à tous !!

PPS : Les statistiques de l’hébergeur permettent de tenir compte également des flux RSS. Avec cet ajout, sur les douze derniers mois ((Hindigo vient de fêter sa première année sur son nouvel hébergeur, beaucoup mieux que le précédent, merci Infomaniak !!)), ce sont plus de 336 000 visiteurs qui ont profité des moustacheries de ce blog. Soit vraisemblablement en réalité pas loin de 800 000 visiteurs depuis les débuts du blog, merci donc d’autant plus !!

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TARN TARAN (Punjab) – La jeune Gurveen avait épousé en secret Amanpreet, d’une caste plus élevée que la sienne. Elle a été abattue hier le père d’Amanpreet, qui a également descendu la mère de Gurveen et son propre fils. Ainsi que le chien de la famille car, “lui aussi avait une tête de bâtard”, selon l’accusé.

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AGRA – Une mère de trois enfants, respectivement en 3e section de maternelle, au CE1 et au CE2, s’est jetée ce matin sous un train. Elle venait de récupérer les bulletins catastrophiques de ces trois enfants.

Ceux-ci comptent faire aussi mal au trimestre prochain afin de pouvoir hériter de leur père.

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DELHI – Pawan Verma avait des goûts de luxe malgré ses moyens limités. Afin d’offrir à sa fiancée une Saint Valentin à Macao, il a donc entrepris de se kidnapper lui-même afin d’extorquer 2 millions de roupies (43 000 dollars) à son père.

Il s’est cependant trahi lorsqu’il a utilisé la même voix au téléphone pour dire “Ils vont me tuer si tu ne payes pas, papa !” et “On va le tuer si tu ne payes pas, papa !”.

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KHURDHA (Orissa) – Tapan Guru a hier abandonné ses deux filles à la gare de la ville après avoir appris le matin qu’il était désormais père d’un petit garçon.

C’était notre chronique : “Un de trouvé, deux de perdues”.

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Yom Kippour oblige, on concentre la journée sur Jérusalem est. Après un départ relativement matinal afin d’échapper aux fortes chaleurs, on attaque la montée au Mont des Oliviers en compagnie d’un chaton qui fera les 2/3 du chemin avec nous… Méritoire, car la montée est abrupte, mais le paysage splendide, entre oliviers pluri-millénaires et églises en tout genre (catholiques romaines et arméniennes, orthodoxes grecques et russes…).

Au sommet, à l’ombre d’un gigantesque drapeau israélien narguant les modestes familles palestiniennes, visite du cloitre Pater Noster, à la triple particularité :

  1. comme de nombreux sites catholiques de Jérusalem Est, il est placé sous la protection et la gestion du Consulat de France ; d’ailleurs, la carmélite de la boutique est française et toute heureuse de pouvoir échanger avec d’autres personnes que les habituels groupes russes ou polonais ;
  2. les murs du cloitre sont couvertes de panneaux de faïence énonçant le Notre Père en pas moins de… 161 langues ! Curieusement, on y trouve le marathi, le bengali ou le konkani mais pas l’hindi ;
  3. le cloitre abrite la moins connue des trois “grottes mystiques” de la vie du Christ, qu’il occupait à Jérusalem (les deux autres ayant accueilli les extrêmités de sa vie, à sa naissance pour Bethlehem et à sa mort pour le Saint Sepulcre)

On tente ensuite l’église de l’Annonciation, mais la ferneture des check-points n’a pas permis aux employés (habitant en Cisjordanie) d’arriver, et elle demeure donc fermée. Sur ce versant est du Mont des oliviers, on retrouve d’ailleurs la longue cicatrice du mur de séparation, prenant parfois de grandes libertés face à la ligne verte de 1967.

Après un bon repas palestinien ((quel bonheur, le café arabe à la cardamome !!)) en féline compagnie, retour vers la vieille ville, avec un arrêt à la tombe de Marie, très fortement influencée par les rites orthodoxes russes. On passe pour la première fois par la porte des Lions, premère étape du chemin de croix du Christ. On suit ce dernier, avec une étape à l’élise St Anne, elle aussi sous protection française, avec une accoustique magnifique et une grotte ayant accueilli la naissance de Marie. Plusieus consuls de France y sont d’ailleurs inhumés.

Après un petit détour par le mur des lamentations (pas grand monde ; Yom Kippour est une célébration qui se vit à l’intérieur), on se rend pour la première fois sur Jaffa road, la principale artère de la ville nouvelle. Celle-ci semble complètement morte, et on prend donc le pari de revenir à l’hotel par Mea She’arim.

A l’opposée totale (par ll’ambiance) des villages palestiniens du matin, ce “shtetel” (ghetto juif) abrite les familles les plus ultra-orthodoxes de la ville. Il faut donc faire profil très, très bas (d’où l’absence de photos, déjà pas recommandées en temps normal). Tout voyeurisme mis à part, c’est assez fascinant de voir ces rues sans le moindre bruit de moteur, ces maisons sans électricité, ces femmes en longue robe grise et fichu blanc, ces hommes de tous âges à papillottes et châle blanc… Et losque l’on passe devant les synagogues, ce sont des clameurs fabuleuses qui montent vers le ciel pour marquer la fin du plus sacré des jours du calendrier.

Demain, dernière chance pour enfin voir l’esplanade des mosquées et Yadvashem, avant une journée de mercredi qui promet d’être compliquée sur le plan logistique…

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Après un bon petit déj yiddish, un tour matinal sur la plage, et on part au Tel Aviv Museum of Art. Une belle disposition, et des artistes locaux fortement influencés par les impressionistes. Ces derniers (et d’autres) sont d’ailleurs très bien représentés au travers des quelques collections privées exposées : Picasso, Monnet, Pissaro, Dufy, Dega ou encore Renoir sont au rendez-vous.

On récupère les bagages à l’hotel et direction la gare routière pour récupérer un sheirut, l’un de ces taxis collectifs qui sont le seul mode de transport en commun durant Shabbat. Une heure plus tard, nous voilà à l’American Colony Hotel de Jérusalem.

L’arrivée sur la ville trois fois sainte ne paye pad de mine, mais l’hotel, situé à Jerusalem Est, est chargé d’histoire, puisqu’il accueille les diplomates et journalistes de passage. On part rapidement vers la porte de Damas, au nord de la vieille ville, donnant sur le quartier musulman. Une bonne idée d’avoir acheté un très grand angle, car les rues sont étroites. Après un passage le long des batiments du patriarchat latin, on arrive à la tour de David, la principale entrée, à l’ouest de la vieille ville.

L’ambiance est plutot calme en ce jour férié pour l’une des trois religions se partageant la ville. Les ruelles sont semi-couvertes, étroites et bordées d’échoppes notamment touristiques (aux articles d’un goût et/ou d’une qualité souvent douteux).

Un peu par hasard, on arrive devant l’Eglise du Saint Sepulcre. C’est l’heure à laquelle l’une des communautés (les Coptes) doit laisser la place aux cérémonies d’une autre (apparemment, les Druzes). En tan que “simple” Catholique, pas moyen de rentrer pour l’instant, et on se dirige donc vers le quartier juif.

Les controles à l’arrivée au Mur des Lamentations sont eux aussi moins stricts que je ne pensais, même si on passe par un détecteur de métaux ((dont il est précisé que “les grands rabbins de la ville ont confirmé que l’activation n’est pas incompatible avec le Shabbat”)). On est assez étonné de constater la largeur relativement faible du mur, toutefois très haut. La section des hommes, qui représente les 3/4 du mur, doit faire 30m tout au plus, avec les orthodoxes regroupés dans le coin gauche. Même si peu de personnes prient, la charge émotionnelle du lieu, avec tous ces petits papiers dans les interstices de la roche, est très forte.

Retour au Saint Sepulcre, maintenant aisément accessible, sauf la chapelle principale, trustée par les Druzes. Là aussi, beaucoup d’émotion à toucher la pierre tombale du Christ et à prier dans cette église aux multiples recoins, chacun à la signification plus ou moins grande pour chacune des communautés (les russes et les éthiopiens sont les plus représentés parmi les visiteurs).

On retourne au mur des lamentations pour la prière de rupture du Shabbat : beaucoup de juifs orthodoxes dans des habits magnifiques, des femmes à l’air austère, des enfants jouant au milieu des militaires ((qui se livrent à un exercice quelque peu dérangeant, en faisant mine de tirer vers l’Esplanade des Mosquées…)).

Retour à l’hotel pour une bonne bière Taybeh, au son de l’appel du muezin, en vue de la visite de la ville nouvelle et des musées juifs demain !

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LIKHVAD (Gujarat) – Shanti était inconsolable ce matin : son fiancé Dilip et sa famille ont quitté la cérémonie en plein milieu de leur mariage hier soir suite à un différent sur les rites à observer pour sceller leur union.

Cependant le clan familial de Shanti est formel, comme l’indique son père, Kalubhai : “Pour l’entrée de la mariée, ce n’est pas tagada tagada tsoin tsoin, c’est tada tada tagada tsoin“.

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SAROPUR (Bihar) – Dharmendra Choudhary a été battu à mort hier par son père et ses voisins, car il refusait de divorcer de sa femme et d’en épouser une autre, après que celle-ci ne lui eut pas donné de fils au cours des trois années de leur mariage.

Pour sa défense, le père de la victime a déclaré : ” De toute façon, ça ne pouvait pas être la faute de mon fils : même avec moi, elle n’est pas tombée enceinte”.

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LOHALIBASTI (Assam) – Afin de rendre les cieux plus cléments, le prêtre Arjun Rajput a décrété que Rupali Bhuyan, jeune fille intouchable repoussée par son père, devait remplacer son buffle afin de labourer son champ. Les dieux seraient ainsi plus enclins à leur accorder la pluie s’ils voyaient l’implication des petites gens sous le joug.

Arjun a ajouté que les dieux seraient encore plus cléments si Rupali lui faisait également les courses et le ménage à titre gracieux.

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