Le troisième conclave de Benoît XVI, qui se tiendra le 20 novembre, va voir quatre religieux africains élevés à la pourpre cardinalice :

• Laurent Monsegwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa, et président de transition lors de crise de RDC au milieu des années 90 ;
• Robert Sarah, Président du conseil pontifical “Cor Unum”, de nationalité guinéenne et auparavant Archevêque de Conakry ;
• Medardo Joseph Mazombwe, Archevêque émérite de Lusaka ;
• Antonio Naguib, Patriarche copte d’Alexandrie (et rapporteur du très actuel Synode sur le Moyen-Orient).

Pas de moustachu (seulement un Srilankais, l’Archevêque de Colombo Albert Malcolm Ranjith, seul asiatique élevé) ni de Français (seulement l’ancien nonce à Paris, Fortunato Baldelli) dans la liste, mais un homonyme allemand (du moins de patronyme) et un nouveau doyen d’âge affichant un fort respectable 93 ans (Domenico Bartolucci, maître de choeur de la Chapelle Sixtine durant pas moins de 41 ans).

Au total, 24 cardinaux (dont 20 électeurs) ont été créés, l’Afrique comptant désormais 12 cardinaux électeurs (soit 10% de l’ensemble des électeurs mais la moitié du nombre des seuls cardinaux électeurs italiens).