De retour de Casamance

Du fait d’un vol retardé d’une dizaine d’heures (départ samedi à 17h00 au lieu de 7h00), le week-end fut plutôt dense :

  1. Samedi après-midi : il reste assez de temps pour un tour rapide du “centre ville” de Ziguinchor. Hormis quelques maisons vaguement coloniales façon Saint Louis, intérêt relativement limité
  2. Dimanche matin : messe de Pâques magnifique à la cathédrale de la ville. On craignait qu’elle soit en diola, la langue locale, mais elle est en fait en français, agrémentée de quelques chants en diola, mais aussi en latin (que la population locale connaît par coeur). Nous ne sommes que trois toubabs dans toute l’église, et la population locale (notamment femmes et enfants) a sorti ses plus beaux vêtements, tandis que 29 jeunes et enfants sont baptisés. L’accompagnement musical et lyrique est superbe, plus beau encore qu’à Keur Moussa mais un tantinet en retrait de Saint Louis (où l’accoustique de l’édifice était il est vrai particulièrement favorable)
  3. Dimanche après-midi : on découvre la béance des services logistiques en Basse Casamance, et à défaut de pouvoir attendre 4 ou 5 heures qu’il se remplisse, il faut donc privatiser un taxi collectif pour se rendre à Diembéring, charmant  village à l’autre bout du territoire, où se tient la 2e édition du Festival des rizières, qui mêle danse, expositions, musique et lutte. Habitudes locales obligent, le programme est très largement mis de côté, et on n’assistera finalement qu’à quelques combats de lutte casamançaise (qui se distingue de celle pratiquée à Dakar et dans le nord du pays sur deux points : elle s’effectue sans frappe, et il existe des combats féminins)
  4. Lundi : on se rend à Oussouye, préfecture de département et capitale traditionnelle de la Basse-Casamance. On y loue un VTT pour faire une grand boucle d’une quarantaine de kilomètres, l’aller sur une piste en latérite dans des paysages superbes et des villages aux habitants très chaleureux entre Oussouye et Elinkine, petit port qui sert notamment de point d’embarquement pour l’île de Carabane (célèbre à la fois pour son église bretonne et pour être le lieu de naissance du compositeur de l’hymne national), et le retour sur la départementale qui nous fait passer par Mlomp, village qui abrite quelques-unes des très rares cases à étages d’Afrique de l’Ouest. Le soleil tape dur, contrairement à Dakar, et on rentre exténué et rouge comme un homard mais heureux d’avoir traversé ces paysages si variés et verts en comparaison de Dakar

 

Quelques photos ICI.

 

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