Samedi matin, dès potron-minet (minet indien, vers 10h quoi…), me rendant dans le bureau, une odeur particulièrement prégante m’agresse la truffe. En cette période de fin de mousson, où la moiteur n’a pas encore dit son dernier mot mais où les températures ont pour leur part repris la direction des 40 degrés, la moindre odeur suspecte nous fait dresser l’oreille, logique.

Béni étant partie, on cherche en vain la source de ce fumet qui tittille non seulement les narines, mais également le fin fond de l’estomac. L’issue de la recherche ne fait guère de doute : je vais trouver un rat crevé, à moitié bouffé par les vers (et par le vert) au fin fond du tiroir où j’ai rangé mes plus belles chaussures.

Un peu démoralisé par cette perspective, on remet la découverte à lundi et à la responsabilité de Béni. Dialogue donc ce matin :

Sir : Oh Béni, by the way, do you know where the strong smell comes from, in the office? Yes, in this room?

Béni : No smell here, Sir, I don’t smell anything…

Sir : Are you sure? I find it really strong, I am afraid there is a dead rat somewhere in a cupboard, or in a pipe in the bathroom. I had to put the fan and the A/C on all week-end, but it doesn’t go. It seems to come from that part of the room [montrant le balcon couvert].

Béni : Oh, I know what it is [rire aux éclats], not dead rat… In fact, my friend from Mangalore, she come on Friday and she give me dry fish. I don’t like dry fish here, I prefer from Mangalore. Si I keep dry fish in the small laundry room [le balcon couvert sert de buanderie] but on Saturday I forget to take them. Why, do you find it smelly?

Sir : …

Nicolas, je comprends mieux ton billet sur le Bombay Duck, maintenant…

Une réponse à “Maid 1 – Dead Rat 0”
  1. Nicolas dit :

    Ca vous ferait tourner de l’oeil, hein ?
    En plus, c’est pas bon à manger, mais alors à vomir….

  2.  
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