Revenus sur la rive droite de la Seine, nous remontons vers notre point de départ en passant par les principaux monuments et musées de ces arrondissements.

Place de la Bastille :

Parlant de Révolution, il paraît que les Français l’ont commencée ici, et qu’ils la poursuivent au travers de différentes manifestations plus ou moins fréquentes. Difficile évidemment de faire poids quand on n’est que quelques centaines de milliers sur la place et que le jet de pavés est, paraît-il, prohibé.

 

Aujourd’hui, toute une partie de cette place est occupée par un opéra. Il paraît qu’on y paie très cher pour entendre des chanteuses et chanteurs très gros chanter très fort. Si ma voisine savait ça (voir la première édition du Petit Moustachu)…

Notre Dame :

Tout de même… 182 ans pour construire ça, et dire que les étrangers se moquent de nous quand on met cinq ans à refaire un trottoir !

 

Palais de Justice :

Sans doute un des édifices les plus déroutants de mon passage à Paris… 

 

Marcel m’ayant tout juste expliqué la nature de ses fonctions, je descends et me poste à la sortie de la porte marquée “Prévenus”. A peine ai-je commencé à coller des baffes au premier individu qui en sort que mon guide m’éloigne bien vite de ces lieux, en me demandant instamment de cesser, sous peine de me voir également arrêté. Alors, ça, c’est trop fort ! Si on ne peut plus administrer de correction aux dalits coupables, c’est bien la peine d’appeler cela un palais de Justice !

Hôtel de ville :

Il paraît que les Français ont un seul responsable pour chaque ville, qu’ils appellent le Maire. A Bombay, au moins, on est prévoyant : avec 17 organisations différentes pour gérer la ville, aucun risque que les pots de vin dossiers s’entassent sur un seul bureau !

 

Encore une fois, beaucoup d’espace inoccupé, comme vous pouvez le constater… Pas étonnant que la ville compte près de quatre fois moins d’habitants que Bombay !

Louvre :

Cette fois-ci, nous faisons un arrêt plus conséquent, et visitons cette pyramide durant tout l’après-midi.

 

Leurs salles de bijoux en or sont plutôt réussies, mais il est malheureusement impossible d’en acquérir à la boutique du musée. Quant à la Joconde, je crois qu’il faut que j’arrête le paan…

 

Sacré Coeur :

Dernier monument de cette visite de Paris, cette basilique surplombe toute la ville, un peu comme nos tours de silence, les morceaux de parsi en moins. Je ne sais toujours pas pourquoi les Français sont aussi obnubilés par le fait d’avoir des monuments tout blancs… Ils ne repeignent tout de même pas la mousse après chaque mousson, eux ?

Demain, je m’envole pour la Suisse. D’ici la fin de la semaine, un dernier billet avant le retour à Bombay !

Répondre