Vendredi Th(é)rèse

Ca devait arriver… Certes, on n’a pas eu droit à la fin du monde en ce 11/11/11 à 11h11 (en tout cas GMT), mais bon, comme en Inde, vient un moment où les employés de maison trouvent une meilleure place.

Sauf qu’en Inde, c’étaient les chauffeurs qui se passaient le mot et d’un coup, sans prévenir, on ne les voyait plus arriver du jour au lendemain. Ici, c’est ma cuisinière / femme de ménage, Thérèse, qui devrait prochainement partir pour un poste 50% mieux payé (car en fait composé de 1,5 poste : travailler plus pour gagner plus, en quelque sorte…). Sauf qu’ici, contrairement à l’Inde, ça la travaille un maximum depuis 10 jours et qu’elle s’est donc excusée 100 fois à midi : “Monsieur, si tu as besoin de quoi que ce soit, vous m’appelez, hein, surtout… Et puis je viendrai donner des cours de cuisine à votre nouvelle fatou pendant quelque temps… Mais bon, tu sais, Monsieur, c’est Madame Untel pour qui je travaillais déjà qui a perdu sa fatou et qui veut que je revienne, hein…”

Elle m’envoie sa cousine lundi, un peu moins bonne cuisinière (les roulades de lotte à la fondue de poireaux, aux champignons à la crème et aux amandes effilées de Thérèse sont dignes d’un restaurant étoilé français), mais ce ne sera pas forcément un mal à six semaines des agapes de fin d’année en France. Reste à prendre les paris sur le prénom de la remplaçante, également catholique : Monette, Anatolisce, Léontine ou, forcément, Fernande ?

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