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NEW DELHI – Rahul Dev, un jeune programmeur, a été arrêté ce matin pour meurtre. Il a en effet tué puis découpé en morceaux le mari de sa cuisinière, avec laquelle il entretenait une relation. Au moment de l’arrestation, il s’apprêtait à cuisiner les morceaux.

Les enquêteurs craignent maintenant que Rahul ne soit aussi responsable de la disparition du gardien d’immeuble lavant sa voiture ; il l’aurait nettoyé à mort.

CHANDIGARH – La Haute Cour du Punjab et de l’Haryana a rendu son verdict : le collège religieux sikh Sri Guru Ram Das Institute of Medical Sciences and Research était parfaitement dans son bon droit en excluant la jeune Gurleen Kaur au motif “qu’elle n’était pas une vraie Sikh car elle s’épilait les sourcils”.

La Haute Cour a également réfuté les accusations portées par l’accusée de “couper les cheveux en quatre”.

NEW DELHI – On connaissait tous les salles de prières tournées vers la Mecque dans les aéroports des pays du Golfe ou d’Asie du Sud-Est. L’aéroport domestique vient d’adapter cette formule, en construisant un temple d’inspiration dravidienne. Il sera dédié à l’incarnation Pavanaputra du dieu singe Hanuman, de bon augure s’agissant du dieu des vents.

Les autorités entendent ainsi rassurer les aviophobes. Elles envisagent désormais de rassurer également les cystophobes en construisant un temple dédié à Sri Sri Guru Manneken-Piss ji.

NEW DELHI – Une dispute conjugale a fini par arriver devant la Cour Suprême indienne. Deepak Kumar avait en effet accusé son épouse (depuis 17 ans) d’avoir monté un complot contre lui afin de le faire faussement impliquer dans une affaire de moeurs. Deepak avait présenté cette stratégie comme une réponse à sa demande de divorce, que son épouse Manisha et le juge de première instance avaient refusé.

La Cour Suprême a statué que “les suggestions de l’épouse en matière de vie conjugale doivent toujours être écoutées”. Il a également imposé un échange du port de la moustache entre les deux conjoints afin d’affirmer cette autorité.

NEW DELHI – Vinay Sikka était quelque peu éméché quand il est rentré avec sa berline dans le mur d’enceinte d’une grande propriété du quartier chic de Chanakyapuri. Heureusement, il avait bien choisi sa cible : la propriété était celle du Ministre des Alcools & Spiritueux.

NEW DELHI – A l’approche des examens de fin d’année dans les écoles de gestion, les librairies de la ville voient augmenter les demandes de manuels de référence par les étudiants en management. Au premier rang de ceux-ci, déjà écoulé à 10 000 exemplaires en six mois, l’ouvrage d’un petit moustachu : Mein Kampf.

On aimerait totalement en rire, mais il est vrai que la fascination des jeunes mâles indiens pour le personnage et son “oeuvre” littéraire est pour le moins déroutante, voire franchement malsaine…

NEW DELHI – A un an des jeux du Commonwealth, toutes les forces économiques de la capitale sont tendues vers cet événement. Y compris Vijay Babli, porte-parole des mendiants du quartier de Rohini Lal. Il a ainsi entrepris de faire apprendre à ses ouailles quelques phrases clés dans différentes langues étrangères, avec la tournure appropriée.

Le “Ek rupee, please” en hinglish se transforme ainsi en français en “Veuillez excuser mon outrecuidance, chère Madame, mais auriez-vous l’amabilité de me verser une modeste obole de mille roupies afin que je puisse aller m’abreuver avec  mes compagnons d’infortune ?”

DELHI – Devant la recrudescence des attaques par lancer de chaussure en cette période d’élection, les politiciens indiens ont demandé aux autorités la mise en place d’équipes de protection rapprochée. Des équipes cynophiles devraient prochainement être montées, l’instruction “Tataaaane !!” amenant le quadrupède à saisir la tong au vol et la rapporter à l’assaillant ainsi identifié.

DELHI – A l’approche des élections législatives, les petits partis se creusent les méninges pour trouver des symboles sympathiques, destinés à figurer sur les machines à voter pour les 50% d’Indiens incapables de lire le nom de ces partis. Afin de limiter les excès, la commission électorale ne reconnaît pas tous les symboles, et seuls 59 d’entre eux, allant du gâteau au violon en passant par la bougie, sont encore disponibles.

La liasse de billets de 1000 ne l’est en revanche plus.