Archives de l’auteur : Thomas

Un week-end à l’eau…

… au sens propre ! Le temps est resplendissant depuis trois semaines, et là, pile du vendredi Saint en fin de matinée jusqu’au lundi de Pâques en milieu d’après-midi, c’est temps pourri sur toute la Suisse et le Liechtenstein, dixit l’ensemble des sites météo.

Du coup, on va rester pour l’essentiel à Berne, avec le dimanche de Pâques au siège du diocèse (Fribourg) et sans doute une des trois autres journées dédié aux excellents musées balois.

Un peu frustrant, tout de même…

Retour en Afrique : J-50

Retour (très temporaire) en Afrique dans 50 jours, dans le cadre d’un doublé visite à un ami (Afrique du Sud) / safari (Botswana + Zambie) pendant deux semaines. Plutôt en début de saison, mais moins de monde en perspective, et conditions climatiques plus agréables. Un chouette programme en perspective…

ZABO

Alpâques

Après Pâques 2005 à Saint Sulpice (FR)…

Après Pâques 2006 à Shimla (IN)…

Après Pâques 2007 à Osaka (JP)…

Après Pâques 2008 à Hampi (IN)…

Après Pâques 2009 à Hong Kong (CN)…

Après Pâques 2010 à la chapelle de Roissy CDG (FR)…

Après Pâques 2011 à Saint Louis (SN)…

Après Pâques 2012 à Ziguinchor (SN)…

Après Pâques 2013 au Djoudj (oui, encore SN)…

Place à Pâques 2014 à…

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Ski à Gstaad

Ca paraît prétentieux, comme ça, mais le ski à Gstaad, c’est super sympa, en fait :

  • domaine étendu et à multiples versants permettant d’avoir une bonne qualité de neige toute la journée ;
  • pas trop de monde aux remontées mécaniques, hormis le bas de station ;
  • plein de chouettes villages interconnectés ;
  • contrairement à ce qu’on craignait, pas trop de Russes en goguette (et en chasse-neige) sur les pistes ;
  • une accessibilité au top depuis Berne (direct Berne – Zweisimmen en 1h20), avec en bonus un “pass” des chemins de fer apportant de multiples réductions (la journée revient à moins de 100 euros, train, forfait et location de matériel compris) ;
  • et pour ne rien gâcher, une vue magnifique depuis le haut des pistes Gstaad

Vous êtes bien sur le répondeur…

On n’en revient toujours pas : nos amis suisses, qui n’ont pas hésité la semaine dernière à prouver dans les urnes qu’ils étaient toujours prêts à bouter le Sarrazin et le Frouze hors du territoire national, n’ont pas daigné envoyer l’aviation lorsque un avion d’Ethiopian Airlines (détourné par le co-pilote afin de demander l’asile politique en Suisse) a été contraint, par l’aviation militaire italienne puis française, à se poser à l’aéroport de Genève.

Motif : les appareils helvètes ne sont actifs que durant les heures de bureau, de 8h à 12h et de 13h30 à 17h00.

Messieurs les envahisseurs, merci de respecter ces horaires, et à vos parachutistes d’essuyer leurs pieds avant d’atterrir.

Le coup de tonnerre

Normalement, on avait prévu aujourd’hui un petit billet sur la visite d’hier au Laténium, principal musée ethno-archéologique de Suisse (on recommande, d’autant que la vue sur le Lac de Neuchâtel depuis le site est magnifique), mais c’était sans compter l’esprit taquin des électeurs suisses.

Hier avaient lieu trois “votations”, ces référendums récurrents visant entre autres à valider des initiatives populaires, ces textes de loi proposés par des partis et approuvés par au moins 100.000 électeurs avant d’être soumis au vote de l’ensemble des électeurs (une majorité de ceux-ci ET une majorité des cantons doivent les approuver pour qu’ils soient adoptés). Si celles sur la remise en cause du remboursement de l’avortement (rejetée) et sur la constitution d’un fonds pour le développement ferroviaire (approuvée) n’ont guère attiré l’attention, c’est que la troisième a été approuvée (à 50,3%) contre toute attente (et contre l’avis du Conseil Fédéral, de quasiment tous les partis et des organisations patronales).

Cette initiative dite “contre l’immigration de masse” oblige désormais le gouvernement a dénoncer le traité de libre circulation des personnes conclu avec l’UE en 1999, en réintégrant des quotas pour les ressortissants de ces pays (il existe toujours des quotas pour les non-ressortissants). Problème, les différents accords bilatéraux de libre circulation (personnes, biens, services et capitaux) sont liés entre eux par une clause portant le doux nom de “guillotine”. En clair, c’est tout ou rien : si l’un des accords est dénoncé, les trois autres sont également remis en cause. Autant dire que cela revient à faire table rase d’une large part de l’existant, avec une incertitude totale quant au devenir des relations entre l’UE et la Suisse.

Parmi les questions désormais soulevées :

  • à quels niveaux seront mis ces nouveaux quotas, qui vont notamment concerner (dans l’ordre) Allemands, Italiens et Français ?
  • quid des secteurs fortement tendus en main d’oeuvre, comme l’horlogerie, la restauration ou le secteur hospitalier, qui emploient très majoritairement des ressortissants communautaires, notamment français ?
  • quid du personnel communautaire non diplomatique des organisations internationales à Genève, et des missions diplomatiques à Berne ou dans d’autres villes ?
  • quid de la liberté de circulation des biens suisses, contraints dans la majeur partie des cas de passer par un pays de l’UE (55% des exportations et 75% des importations suisses étaient à destination ou en provenance de l’UE en 2013) ?
  • quid de la possibilité des entreprises suisses de participer aux marchés publics de l’UE ?

Bref, les prochains moins s’annoncent particulièrement incertains, alors même que l’UDC, le parti de droite populiste à l’origine (et seul soutien, avec les Verts du Tessin) de cette initiative a bien pris soin de ne pas mentionner ces conséquences de deuxième niveau. La répartition des votes est d’ailleurs flagrante : ont voté OUI à l’initiative essentiellement les aires géographiques (campagnes des cantons de la Suisse germanophone) peu ou pas concernés par les phénomènes d’immigration. En revanche, les grandes villes, ainsi que les cantons romands, où les effets supposés de l’immigration sur le chômage et la hausse du coût de la vie sont censés être plus importants, ont rejeté l’initiative.

Et de trois !

Ce dimanche, troisième escapade dans un nouveau chef-lieu de canton suisse, à Lucerne. Certes, on y était déjà allé deux fois pour des concerts en soirée, mais les 18m qui séparent la sortie de la gare de l’entrée du KKL, le centre des arts de la ville (et sa sublime salle de concerts, accoustiquement parlant) n’avaient donné qu’un aperçu très limité de la ville.

Encore une fois, une chouette découverte, même si le temps était pour le moins médiocre (ciel laiteux, d’où beaucoup de photos “cramées”), empêchant de profiter pleinement de la majesté du lac. Et surtout, une très belle visite de musée avec la Collection Rosengart, qui regroupe une bonne centaine de Picasso (majoritairement dessins, mais aussi quelques dizaines de peintures) ainsi qu’une cinquantaine de toiles impressionnistes ou plus modernes (Chagall, Soutine, Braque…). Pas de photos pour cette partie, mais celles de la ville sont sur la carte de Suisse.

Hi-bern-ation

Bientôt un mois sans billet, mais entre les fêtes, la météo bof et le boulot assez dense, peu de temps pour faire de nouvelles découvertes ! On est cependant aller faire un tour sur le Gurten, la coline qui surplombe Berne, dimanche dernier, donc photos à suivre dans l’album correspondant (la vue sur les montages de l’Oberland bernois et du Valais, dont plusieurs sommets de 4000+m, est magnifique). Ce week-end, shopping pour cause de soldes (et d’astreinte au boulot), mais si tout va bien, on devrait pouvoir retourner sur les skis après presque dix ans d’absence (!!) le week-end d’après !

Un tour à Thoune

Dimanche dernier, profitant d’un temps resplendissant (comme à peu près tous les jours depuis qu’on est arrivé, du reste), on est allé faire un tour à Thoune, à 15 minutes au sud-est de Berne. Située au bord du lac éponyme (aux eaux incroyablement cristallines, ça change des eaux à Bombay et Dakar !), la ville dispose d’un centre ville ancien assez petit, mais très plaisant, surmonté d’un chateau imposant à la blancheur immaculée. On est ici à moins de 15 minutes des premières pistes de ski de l’Oberland, et ça se voit dès le train, où les surfeurs voyagent déjà tout équipé pour passer l’après-midi sur les pistes !

Les photos sont ICI et naturellement via la carte suisse.

Photos Slovénie

Cela a pris un peu de temps du fait du déménagement vers le nouvel appart, mais les photos de Slovénie sont désormais en ligne

ICI

(ou via la page Photos Europe des archives photo)