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PATNA – Kanchan Kumari a fort irrité ses parents hier lorsqu’elle a refusé d’épouser un ancien fonctionnaire de 70 ans, Sunder Bhagat. Il est vrai que Kanchan n’a que 15 ans, et que ses parents lui avaient caché l’âge de son prétendant.

Elle a tenté de s’enfuir de la cérémonie, mais Sunder courait plus vite.

PATNA -“S’il n’ont plus de blé, qu’ils mangent du rat”. Telle est la déclaration, tout marie-antonienne, que Vijay Prakash, Secrétaire du département des aides sociales du Gouvernement du Bihar, a prononcée lorsque des activistes ont dénoncé l’inflation des produits alimentaires.

“Manger du rat permettra de réduire l’impact de la hausse des prix alimentaires mondiaux”, a-t-il déclaré à l’AFP. “De plus, cela sauvera la moitié de notre grain, actuellement dévoré par ces rongeurs dans nos silos, et réduira la dépendance des villageois aux seuls grains. D’ailleurs, les rats sont une grande source de protéines”.

Vijay Prakash, soucieux d’éviter tout élitisme dans la consommation du rat, propose que ceux-ci soient consommés non seulement dans les cantines de rues, mais également dans les restaurants classiques et même ceux des grands hôtels internationaux.

En attendant la mise en place de ce projet, les activistes ont essayé la viande de secrétaire du département des aides sociales du Gouvernement du Bihar.

PATNA – Alors que les stars de Bollywood ou du cricket assurent de plus en plus souvent la promotion de produits allant du savon aux motos, le capitaine de l’équipe nationale, Mahendra Singh Dhoni, vient de franchir un nouveau cap. Il est en effet l’objet d’un nouveau chant de prières, fredonné dans les temples de Shiva de la ville par les jeunes filles, qui demandent ainsi à épouser un mari ayant les mêmes qualités que Dhoni. Réputé pour savoir bien manier sa batte.

PATNA – Devanand Manjhi est mort ce matin après avoir été aspergé d’acide, forcé à en boire et roué de coups par Naresh et Bablu Singh. Ces deux propriétaires terriens avaient très mal pris le refus du jeune intouchable de cultiver leur terre, arguant qu’il travaillait déjà pour un autre propriétaire. Qui le payait, lui.

PATNA – Parvati Devi, pauvre paysanne, s’est trouvée bien ennuyée lorsqu’elle a dû financer la crémation de son mari, récemment décédé. Elle a été arrêtée ce matin alors qu’elle s’apprêtait à vendre son enfant pour 10 000 roupies (environ 230 dollars) à ses voisins.

La soeur de Parvati compte à présent vendre sa propre fille afin de rassembler les 10 000 roupies de pot-de-vin caution nécessaires à sa libération.

PATNA – Kaushalendra n’est pas un vendeur de légumes ordinaires : il est titulaire d’un MBA du prestigieux Indian Institute of Management d’Ahmedabad, le “Harvard” national, aux taux de sélection de moins de 1%. De plus, il a une vision : faire du Bihar le plus grand foyer de production de légumes du pays.

Il est bien parti, étant déjà le plus important vendeur de légumes de sa ruelle.

PATNA – Au Bihar, on ne rigole pas avec les Cieux. Veuve, sans parents, riche, agée de 80 ans, et peu certaine de la place qui lui serait accordée au Paradis, Phuljharia Kunwar a dépensé près de 40 000 dollars afin de régaler au cours d’un banquet de deux jours plus de 100 000 habitants des environs.

Phuljharia estime désormais que sa place est assurée au Paradis : “Y avait même des mangues Alfonso du Maharashtra”, a-t-elle précisé, “ça vaut au moins 10 000 places dans la file d’attente”.

PATNA – Petite annonce du Ministre du développement du Jharkhand : “Recherche 4000 barbiers, payés 1500 roupies (environ 35 dollars) par mois, afin de couper les cheveux des enfants de familles modestes et éviter qu’ils aient l’air bizarre parmi leurs congénères à l’école”.

Ce même Bandhu Tirkey planche déjà sur la prochaine annonce : “Recherche 125 000 grands gaillards, pays 250 roupies (environ 6 dollars) par mois, afin de porter les enfants de famille modestes et éviter que leurs chaussures aient l’air bizarre parmi leurs congénères à l’école”.

PATNA – Dwarika Prasad, vendeur de laitages par profession et prudent par nature, était souvent la risée de ses amis. Alors que ceux-ci gardaient leurs économies et leurs bijoux sous leur matelas, Dwarika faisait confiance aux coffres de Central Bank of India.

Mal lui en a pris. Lorsqu’il a ouvert son coffre ce matin, il a découvert des lambeaux de billets (d’une valeur initiale de 18 000 dollars) et des bijoux complètement noirs. Ainsi qu’une bonne centaine de termites le ventre bien plein.

Dwarika a demandé réparation à la banque, mais son directeur s’est contenté d’indiquer un pannonceau à côté des coffres : “Attention, termites gourmandes, veuillez ne rien laisser dans les coffres” ((Histoire vraie, une fois encore)).

PATNA (Bihar) – A l’occasion de Holî hier, le ministre des chemins de fer et chef du parti local Rashtriya Janata Dal a participé à la traditionnelle séance de jet de couleurs et arrachage de vêtements. Puis est retourné au bureau.