Archives pour la catégorie “Israël”

Israël

Toutes les photos du périple en Israel sont maintenant en ligne ICI !

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Les galeries photo commencent à prendre forme ICI. Un peu long car pour une fois, on passe par la case retouches, mais tout devrait être en ligne ce soir (reste une bonne partie de Jérusalem, Nazareth et Tel Aviv).

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En attendant le tri des 785 photos, un petit aperçu de la semaine passée ((conversion à l’arrache avec l’outil de base Windows, et sans la moindre retouche ; les galeries seront bien sûr mieux traitées))…

St Sepulcre

 

Mur des Lamentations

Mont des Oliviers

Bethlehem

Tel Aviv

Haifa

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Comme attendu, difficile départ de Haifa en ce jour doublement férié (shabbat et Sukot). Au départ de l’hotel, on trouve un minibus remplaçant les bus municipaux, qui nous confirme les dires de l’hotel, à savoir que les taxis collectifs normalement utilisés pour les liaisons inter-villes durant shabbat ne sont pas non plus actifs aujourd’hui. Du coup, on s’accorde avec le conducteur pour lui payer (au prix fort) l’ensemble des places, et direction Tel Aviv (note pour la prochaine fois : ne plus prévoir de trajets interurbains durant les jours fériés).

L’opération a au moins le mérite de nous amener assez tôt à Tel Aviv, et on est vite parti sur le front de mer en direction de Jaffa, qui touche le sud de la ville et en constitue le quartier d’artistes et bohème. On découvre sur le chemin l’ambassade de France, dont la localisation (à environ 8 mètres du sable blanc de la principale plage de la ville) ne doit guère aider à la productivité…

On découvre en Jaffa une ville aux vieilles pierres (plus de 4000 ans pour certaines, dont des vestiges égyptiens) cuisant au soleil. Après un excellent déjeuner turc, visite de la splendide église St Pierre. Elle ne paie pas de mine depuis l’extérieur, mais respire la splendeur à l’intérieur ((une sérieuse candidate aux top 3 de mes églises préférées)).

De retour à l’hôtel vers 16h30, il reste juste le temps d’aller piquer une tête dans la Méditerranée avant le coucher du soleil. Après une balade apéritive, casse croute typique (hummus, pita et pastrami, arrosés de bière Maccabee) pour le dernier repas. Demain, encore une matinée (messe à St Pierre puis plage), et ce sera le retour vers Bombay.

Prochaine destination : sans doute la Birmanie, mais pas avant janvier (peut-être un WE à Singapour d’ici là). A bientôt pour la reprise des billets habituels !

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Réveil très matinal pour prendre l’un des premiers trains vers Akko. Arrivée sur place vers 8h15, et on découvre une vieille ville en pleine reconstruction. Celle-ci n’est pas très grande, mais à la conception et l’architecture des Templiers encore bien préservée.

Après une visite de la mosquée et du souq, on tente la citadelle mais celle-ci est fermée pour les préparatifs d’un festival de théâtre. Du coup, retour anticipé à Haifa, et on a encore le temps de visiter les deux musées manqués hier. Celui sur l’histoire de la ville présente notamment des cartes postales en français des carmélites à la création de la ville : on comprend mieux le choix du site !

Au musée d’art moderne, on découvre quelques initiatives intéressantes, notamment en matière de video. On se dépêche ensuite de reprendre le funiculaire avant sa fermeture. A 15h, les rideaux tombent et on passe le reste de l’après-midi à étudier la logistique pour le retour à Tel Aviv (shabbat plus Sukot, c’est pas gagné…), à admirer la vue depuis les jardins baha’i et à attendre le vote du CIO pour les JO de 2016.

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Une très heureuse surprise après la petie déception de la veille ! Après 45 minutes de bus, on arrive dans la capitale technologique du pays, qui se déverse des flancs du mont Carmel jusqu’à une jolie anse.

Opérationnel à 11h, on commence par les magnifiques jardins baha’i, du nom de cette religion unitaire créée à la fin du 19e siècle, et qui compte 5 millions de fidèles, dont la plus importante avocate indienne. Une grande partie des jardins est restreint pour les fidèles et le tombeau du fondateur est fermé pour travaux, mais le contraste de ces jardins et de la mer est déjà saisissant.

Après un excellent déjeuner franco-libanais au bord de la colonie allemande, on file vers le très coté musée japonais, après avoir appris que la nocturne des musées de la ville annoncée par le Lonely (de mai…) n’existe plus depuis des années ! Bon choix en tout cas, la qualité des expo compense leur petite taille (sans mauvais jeu de mot pour l’une d’entre elles, qui présentait l’équivalent du Kama Sutra japonais aux 17e et 18e siècle).

Direction ensuite l’église carmélite de Stella Maris, qui n’est pas affectée par ces fermetures anticipées du jeudi et vendredi. On ne regrette pas les 5 km de marche, les plafonds y sont magnifiques ! Retour en ville et en enfance ensuite, avec le musée national des sciences : plein de trucs et de machins à pousser et tourner pour comprendre des principes de physique ou chimie. Et pas trop d’apologie de la technologie nationale, finalement.

Diner ensuite au pub Bear, pour un combiné viande-fromage-Guinness dont on rêve parfois à Bombay ((les charmantes serveuses aussi, ce qui semble d’ailleurs une marque locale d’Haifa, même si la moyenne nationale est déjà plutôt élevée)). Demain, départ très matinal pour Akko, les sites et les moyens de transport baissant ensuite le rideau à 14h !

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Un peu la journée des déceptions aujourd’hui (il en faut toujours une, c’est relatif après tout). Départ en bus vers 9h de Jérusalem pour arriver vers 11h à Nazareth. Le temps de trouver l’hotel (hautement recommandé par le Lonely… quelle arnaque !), on a le temps de visiter le Puits de Marie et l’église de l’Annonciation orthodoxe avant un bon déjeuner de kofta.

L’après-midi, visite de la principale attraction, à savoir la Basilique de l’Annonciation (catholique, cette fois-ci). Déroutant, ce batiment en béton brut à l’intérieur de 1969, mais les proportions demeurent belles pour ce qui est la plus grande Eglise du Moyen-Orient. A quelques dizaines de mètres, l’église de St Joseph se trouve sur l’emplacement de l’atelier du charpentier éponyme. Une belle accoustique, mise à profit par un Frère franciscain allemand rigolo, façon Frère Tuck !

On arpente ensuite les rues de la vieille ville mais le vieux marché est déjà fermé et les mosquées sont finalement plus nombreuses que les églises ((beaucoup de couvents en revanche)), ce qui fait terminer la journée assez tôt. On en profite pour replanifier la suite : exit la journée prévue au lac de Tibériade demain, sachant qu’il fallait prendre 5 fois le bus dans la journée pour arriver à Haifa demain soir.

On part donc dès demain matin pour cette ville, ce qui laissera le temps de visiter St Jean d’Acre sans se presser vendredi (enfin, un peu quand même, la ville suivant des horaires plutôt musulmans), et de revenir plus tôt que prévu à Tel Aviv samedi pour faire un tour à Jaffa. Dommage, une journée de plus aurait permis de faire la Galilée, en passant juste par Nazareth. Pour un prochain Jesus Trail ?

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Départ relativement matinal pour (enfin) accéder à l’esplanade des mosquées, aux horaires très aléatoires. Sur le chemin, petite pause à la Tombe du jardin, qui, pour certains, aurait été le lieu d’inhumation d’origine du Christ à sa descente de la croix.

Après de nouveaux controles des forces de police israéliennes ((mais pourquoi 80% d’entre eux sont d’origine africaine ? Pour évincer toute critique de partialisme sioniste par les Palestiniens ?)), on accède enfin à l’esplanade vers 9h15, dont les forces israéliennes et palestiniennes se partagent subtilement la garde. On apprend d’ailleurs au passage les raisons de la fermeture dimanche : un groupe de juifs orthodoxes sous protection policière avait tenté de venir y prier, ce qui avait conduit à quelques sérieuses échauffourées.

Pas de cas semblable cette-fois ci mais on apprend après une toute petite demi heure de déambulation que l’esplanade va être fermée à 10h au lieu de 11h30, sans raison avancée. On finit donc rapidement le tour, avec vue sur le Mont des oliviers et sur la vieille ville. Pas de regrets en revanche pour les deux mosquées, celles-ci sont fermées aux non-musulmans depuis la 2e intifada de 2000.

On réarrange un peu le progamme prévu : exit Yadvashem, il y a encore trop de choses à faire dans la vieille ville pour la 1e journée totalement non-fériée. Nouveau petit tour au Saint Sépulcre, où on profite d’un fort repli des groupes russes pour errer tranquillement dans les différentes chapelles.

Direction ensuite la Tour de David, qui accueille le musée historique de la ville. On apprend ainsi beaucoup de choses sur les différentes époques ayant marqué la ville (pas moins de 25 séries de constructions et destructions). En route vers la porte de Sion, déjeuner à la Taverne arménienne, pour un repas très parfumé dans une ambiance assez authentique.

A la porte de Sion, on découvre le dernier grand site de la vie du Christ à Jérusalem, à savoir la salle de la Cène. Direction ensuite la nouvelle ville, où Jaffa Road a repris vie. Passage par le marché traditionnel, avec des stands jordaniens ou irakiens qui donnent envie de tout gouter. Au retour enfin, on repasse par le quartier juif ultra orthodoxe, avec un arrêt à la très jolie église éthiopienne. Les habits traditionnels sont toujours là, mais dans leur version de tous les jours : tous les hommes en costume noir de satin avec chemise blanche et papillottes, les femmes en jupe longue grise et fichu.

Et voilà qui clot l’étape de Jérusalem ! Trajet vers Nazareth demain matin (via Haifa ou Tibériade), et la ville l’après-midi.

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On croit se réveiller tardivement, mais heureusement, on passe aujourd’hui à l’heure d’hiver. Après un bon petit déj (éviter cependant le champagne vue la chaleur), on essaie d’aller au Mont du Temple. Raté, les autorités musulmanes (“those crazy arabs” dixit le jeune gars des jeunesses sionistes qui gardent l’entrée, afin de s’assurer qu’aucun juif n’y monte, au risque de lancer une nouvelle intifada) ont décidé de le fermer avec 24h d’avance sur Kippour.

On prend donc un taxi pour aller au ménorial Yad Vashem, à l’autre bout de la ville (et les taxis sont vraiment durs en affaire, pas moyen de les faire baisser de plus de 10 shekels). Arrivés sur place, nouvelle déception : le site qui était censé être ouvert aujourd’hui affiche portes closes, sans doute du fait d’être pris entre le Shabbat qui finissait hier soit à 18h et Kippour qui commence aujourd’hui à 17h.

Le chauffeur, futé, me propose un tour à Bethlehem, initialement prévu pour mardi. Le prix affiché est près de 60% au-dessus de celui annoncé par le Lonely, mais on n’a pas trop envie de pinailler, sinon on ne va rien faire de la journée.

Départ donc dans des décors très arides, mettant d’autant plus en valeur, si l’on peut dire, le mur de séparation qu’on voit courir tout au long du trajet. Le passage du check point ente Israel et la Cisjordanie se fait sans souci dans ce sens là.

On craint un peu l’arnaque en arrivant à Bethlehem car un premier puis un 2e guide montent dans la voiture. A l’église de la Nativité, le guide catholique ((60% de la population de la ville, contre 40% de musulmans)) nous accompagne à l’intérieur. La partie principale de l’église est orthodoxe, juste au-dessus de la grotte de la nativité. Dans une chapelle sur le coté a lieu une messe selon le rite arménien, avec des chants absolument magnifiques.

On est alors content d’avoir le guide, car celui-ci connait bien le policier palestinien qui garde l’entrée de la grotte, et il arrive à nous y faire descendre pour quelques minutes de recueillement, au grand dam des hordes russes qui doivent attendre la fin des différentes cérémonies. Là encore, un beau moment d’émotion, même si on s’imaginait un lieu un peu plus sobre (on voit que le goût de la mise en scène orthodoxe est passé par là, avec une grande étoile en argent à 14 branches incrustée en bas d’un autel tout en marbre).

On se rend alors dans le cloitre catholique, pour entendre la fin de la messe (en arabe, et on est donc un peu perdu). Comme attendu, c’est ensuite le traditionnel passage par la boutique de souvenirs du cousin du chauffeur, avec force verres de thé à la menthe mais sans trop pousser à l’achat. Sur le chemin du retour, arrêt au bord du mur de séparation, à vue de nez aussi haut que le mur des lamentations, mais avec beaucoup plus de tags (y compris “nous sommes tous palestiniens” écrit en français). Le passage du check point est plus impressionnant dans ce sens là, mais on passe sans avoir à sortir le passeport.

De retour à Jérusalem, déjeuner dans un des rares resto qui n’a pas déjà fermé (mais qui en profite pour gonfler l’addition, déjà salée de par sa localisation au Cardo, le point de séparation des 4 quartiers de la vieille ville), puis tentative de visite des sites au sud (tombes du roi David et d’Oskar Schindler). Là aussi, chou blanc, les sites juifs ont encore fait le pont entre Shabbat et Kippour tandis que les sites chrétiens sont fermés.

On revient donc tranquillement vers l’hotel, en passant par les différents quartiers de la vieille ville, désormais désertée, à part par les juifs orthodoxes se rendant au mur des lamentations et les para militaires israéliens.

Une journée pas vraiment telle que programmée initialement et soft donc, mais qui permet de récupérer avant la grande ballade pédestre (car ce devrait être ville morte demain) au Mont des Oliviers, et en espérant que Yadvashem et l’Esplanade des mosquées seront à nouveau accessibles mardi, dernier jour à Jérusalem.

PS de 19h : finalement, on n’a pas pu résister à l’envie de ressortir, le jour déclinant était vraiment trop beau ! Les pas devaient nous diriger vers la ville nouvelle, mais on est finalement retourné dans le quartier juif de la vieille ville… et bien nous en a pris !

Depuis l’esplanade surplombant le mur, le spectacle est magique : les minarets de Jérusalem est et du mont du temple sont illuminés ainsi que le mur, et on entend en quadiphonie se mêler les appels à la prière des muezin de la mosquée Al-Aqsa et de celle du Mont du rocher à droite et à gauche, tandis que les mélopées hébraïques se mêlent par devant (groupes de prières du mur) et derrière (groupe Wohl d’étude de la Torah). Un spectacle fantastique à la fois pour les yeux et les oreilles, et qui nous fait vraiment l’impression d’être au centre de l’humanité !

Le retour par les ruelles de la vieille ville maintenant totalement désertes indique un renforcement des mesures de sécurité, les patrouilles évoluant désormais par six.

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Après un bon petit déj yiddish, un tour matinal sur la plage, et on part au Tel Aviv Museum of Art. Une belle disposition, et des artistes locaux fortement influencés par les impressionistes. Ces derniers (et d’autres) sont d’ailleurs très bien représentés au travers des quelques collections privées exposées : Picasso, Monnet, Pissaro, Dufy, Dega ou encore Renoir sont au rendez-vous.

On récupère les bagages à l’hotel et direction la gare routière pour récupérer un sheirut, l’un de ces taxis collectifs qui sont le seul mode de transport en commun durant Shabbat. Une heure plus tard, nous voilà à l’American Colony Hotel de Jérusalem.

L’arrivée sur la ville trois fois sainte ne paye pad de mine, mais l’hotel, situé à Jerusalem Est, est chargé d’histoire, puisqu’il accueille les diplomates et journalistes de passage. On part rapidement vers la porte de Damas, au nord de la vieille ville, donnant sur le quartier musulman. Une bonne idée d’avoir acheté un très grand angle, car les rues sont étroites. Après un passage le long des batiments du patriarchat latin, on arrive à la tour de David, la principale entrée, à l’ouest de la vieille ville.

L’ambiance est plutot calme en ce jour férié pour l’une des trois religions se partageant la ville. Les ruelles sont semi-couvertes, étroites et bordées d’échoppes notamment touristiques (aux articles d’un goût et/ou d’une qualité souvent douteux).

Un peu par hasard, on arrive devant l’Eglise du Saint Sepulcre. C’est l’heure à laquelle l’une des communautés (les Coptes) doit laisser la place aux cérémonies d’une autre (apparemment, les Druzes). En tan que “simple” Catholique, pas moyen de rentrer pour l’instant, et on se dirige donc vers le quartier juif.

Les controles à l’arrivée au Mur des Lamentations sont eux aussi moins stricts que je ne pensais, même si on passe par un détecteur de métaux ((dont il est précisé que “les grands rabbins de la ville ont confirmé que l’activation n’est pas incompatible avec le Shabbat”)). On est assez étonné de constater la largeur relativement faible du mur, toutefois très haut. La section des hommes, qui représente les 3/4 du mur, doit faire 30m tout au plus, avec les orthodoxes regroupés dans le coin gauche. Même si peu de personnes prient, la charge émotionnelle du lieu, avec tous ces petits papiers dans les interstices de la roche, est très forte.

Retour au Saint Sepulcre, maintenant aisément accessible, sauf la chapelle principale, trustée par les Druzes. Là aussi, beaucoup d’émotion à toucher la pierre tombale du Christ et à prier dans cette église aux multiples recoins, chacun à la signification plus ou moins grande pour chacune des communautés (les russes et les éthiopiens sont les plus représentés parmi les visiteurs).

On retourne au mur des lamentations pour la prière de rupture du Shabbat : beaucoup de juifs orthodoxes dans des habits magnifiques, des femmes à l’air austère, des enfants jouant au milieu des militaires ((qui se livrent à un exercice quelque peu dérangeant, en faisant mine de tirer vers l’Esplanade des Mosquées…)).

Retour à l’hotel pour une bonne bière Taybeh, au son de l’appel du muezin, en vue de la visite de la ville nouvelle et des musées juifs demain !

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