Le seul vol du jour pour rejoindre les immenses plaines de temples de Bagan depuis Mandalay est malheureusement à l’horaire le moins pratique, à savoir en milieu d’après-midi. On passe donc la matinée à se balader une dernière fois dans les ruelles du sud de la ville, à sourire aux dizaines de “Hello” des gamins jouant dans la rue, et à essayer de se perdre en dépit de l’organisation toute militaire des rues de la ville.
A 14h, départ vers le lointain aéroport, avec évidemment un vol qui décide de partir selon le bon vouloir des militaires de l’aéroport. Amusant de voir ces tarmacs avec un seul avion (il faut dire que les trois compagnies privées du pays possèdent sept avions… à elles trois !). Après 20 minutes de vol en Fokker, arrivée au tout aussi désert aéroport de Nyang U, desservant Bagan.
Le guide qui nous alpague à l’arrivée a curieusement un accent australien à couper au couteau (et six doigts à la main droite, comme Hrithikh Roshan !). On arrive à l’hôtel du début des années 1920, construit pour Edouard VIII, juste pour le coucher du soleil. Il reste donc une petite heure pour repérer les premiers temples autour de l’hôtel.
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