On avait prévu de partir explorer Mont Popa, l’équivalent local du Mont Olympe, où vivent les 37 nats, sortes d’esprits à la fois animistes et bouddhistes. Réveil donc très tôt pour aller prendre le seul pick up de la journée à Nyang U, après 90 minutes de marche.

Une fois arrivé, on apprend que le pickup n’est plus direct mais fait au moins deux stops (après une explication toute moustachue : “Yes, yes, sir, going direct, you just have to change in this city and then that city”…). Devant la liste de temples d’intérêt encore inexplorés, et au regard des verdicts mitigés sur l’intérêt de Mont Popa, on opte donc pour une 3e journée sur le site, cette-fois ci sans plan, à la découverte des temples les plus isolés et, souvent, cadenassés : le jeu consiste alors à trouver le “maître des clés” (ce n’est pas un jeu télévisé, c’est bien son nom…) susceptible de l’ouvrir.

On comprend après les premiers temples tout l’intérêt de ces verrous (ainsi que de la décision de passer cette 3e journée dans la plaine) : les peintures à l’intérieur, datant du 11e au 13 siècle, y sont souvent dans un état magnifique (heureusement qu’on a pensé à la lampe torche). De plus, leur éloignement relatif des principales artères rendent les rencontresavec les autochtones (bergers et non plus vendeurs de peintures sur sable) beaucoup moins mercantiles…

Demain, départ pour la 4e et dernière grande étape du voyage : le lac Inle.

Répondre