Départ relativement matinal pour (enfin) accéder à l’esplanade des mosquées, aux horaires très aléatoires. Sur le chemin, petite pause à la Tombe du jardin, qui, pour certains, aurait été le lieu d’inhumation d’origine du Christ à sa descente de la croix.

Après de nouveaux controles des forces de police israéliennes ((mais pourquoi 80% d’entre eux sont d’origine africaine ? Pour évincer toute critique de partialisme sioniste par les Palestiniens ?)), on accède enfin à l’esplanade vers 9h15, dont les forces israéliennes et palestiniennes se partagent subtilement la garde. On apprend d’ailleurs au passage les raisons de la fermeture dimanche : un groupe de juifs orthodoxes sous protection policière avait tenté de venir y prier, ce qui avait conduit à quelques sérieuses échauffourées.

Pas de cas semblable cette-fois ci mais on apprend après une toute petite demi heure de déambulation que l’esplanade va être fermée à 10h au lieu de 11h30, sans raison avancée. On finit donc rapidement le tour, avec vue sur le Mont des oliviers et sur la vieille ville. Pas de regrets en revanche pour les deux mosquées, celles-ci sont fermées aux non-musulmans depuis la 2e intifada de 2000.

On réarrange un peu le progamme prévu : exit Yadvashem, il y a encore trop de choses à faire dans la vieille ville pour la 1e journée totalement non-fériée. Nouveau petit tour au Saint Sépulcre, où on profite d’un fort repli des groupes russes pour errer tranquillement dans les différentes chapelles.

Direction ensuite la Tour de David, qui accueille le musée historique de la ville. On apprend ainsi beaucoup de choses sur les différentes époques ayant marqué la ville (pas moins de 25 séries de constructions et destructions). En route vers la porte de Sion, déjeuner à la Taverne arménienne, pour un repas très parfumé dans une ambiance assez authentique.

A la porte de Sion, on découvre le dernier grand site de la vie du Christ à Jérusalem, à savoir la salle de la Cène. Direction ensuite la nouvelle ville, où Jaffa Road a repris vie. Passage par le marché traditionnel, avec des stands jordaniens ou irakiens qui donnent envie de tout gouter. Au retour enfin, on repasse par le quartier juif ultra orthodoxe, avec un arrêt à la très jolie église éthiopienne. Les habits traditionnels sont toujours là, mais dans leur version de tous les jours : tous les hommes en costume noir de satin avec chemise blanche et papillottes, les femmes en jupe longue grise et fichu.

Et voilà qui clot l’étape de Jérusalem ! Trajet vers Nazareth demain matin (via Haifa ou Tibériade), et la ville l’après-midi.

Posted by Wordmobi

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